La fenêtre de mon bureau
De la fenêtre de mon bureau, je vois la rue. Les voitures circulent et les piétons marchent à pied sur le trottoir. Certains sont pressés, d’autres prennent leur temps et discutent entre eux, par petits groupes. Le vent souffle, il retourne les parapluies et décoiffe les Parisiens. Un petit enfant regarde dans le ciel : son ballon lui a échappé et il s’envole gracieusement. Il est capturé par les branches d’un arbre et paf ! il éclate.
Les immeubles sont éclairés par le soleil qui les éclabousse mais dans le fond, loin derrière, je peux voir d’énormes nuages noirs qui se profilent. Les tours de pierre et de verre se découpent nettement sur ce fond horrible et sinistre. Il va pleuvoir ce soir et même avant la tombée de la nuit ! J’imagine des grosses gouttes bien sonores qui vont s’écraser sur le toit en zinc de notre maison. Plic, ploc ! Toute la nuit, pendant que la lune luit toute seule derrière son nuage…
Nous sommes plus hauts que d’autres immeubles ! Je peux voir à quoi ressemble le dessus. Des lucarnes en verre, des tuyaux de toutes tailles et de tous diamètres, des objets qui tournent à longueur de journée, pour ventiler, paraît-il ! Des flaques d’eau et des pigeons qui les apprécient. Ces coquins d’oiseaux, ainsi que les moineaux prennent leur bain dans les restes d’eau qui ne s’est pas encore évaporée ! été comme hiver !
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