Benoît prend le temps de réfléchir. Il est le dernier à choisir. Après lui, le destin s'accomplira. Il doit être sûr de lui, de ce qu'il fait. Il a une immense responsabilité sur les épaules. L'avenir du monde entier, sorcier ou non-mages dépend de lui. Ses amis comptent sur lui. Les mangemorts ignorent son double jeu. C'est le moment de révéler que le choix de l'élu a été biaisé par leurs mensonges.

Benoît demande alors à la mort :

- Si je vis, le seigneur ne pourra pas revenir ?

La mort lui répondit :

- Si tu vis, le seigneur ne pourra pas revenir en te tuant toi.

Oliver a décidé de le sacrifier ainsi que Maeve, la fille qu'il aime pour combattre le lord. Son cousin a estimé que la destruction de Voldemort était plus importante que l'amour individuel et il a accepté l'immense perte pour le bien commun. Benoît est résigné et comprend la décision de son cousin.

Charline vient de mourir pour lui, pour empêcher le retour du lord. Tous ceux que Benoît aime veulent la mort du Seigneur. Le monde des sorciers ne veut pas de ce retour. Benoît relève la tête.

- Je décide de vivre pour que le seigneur ne revienne pas.

Benoît regagne alors son corps. Il veut tout faire pour empêcher le retour de Voldemort. Il fait le même choix que son cousin. Survivre pour pouvoir le combattre lui-même. Quitte à perdre deux êtres chers. Quitte à perdre la fille qu'il aime éperdument et sa sœur de cœur. Maeve prend la parole.

- Oliver, tu m'as sacrifié ainsi que ton cousin par amour du monde des sorciers. Tu as accepté de perdre une partie de ton âme, deux êtres chers afin de sauver le plus grand nombre de vies. Car tu pensais pouvoir combattre et anéantir définitivement le Seigneur des Ténèbres. Éliminer la menace. Tu avais conscience que la vie de Benoît ne ferait que retarder les événements. Tant que Benoît vivrait, ou s'il avait des descendants, tant que ses descendants vivront, le retour de Voldemort était possible. Tu as donc choisi la mort de Benoît pour combattre Voldemort toi-même. Avec la puissance des quatre sangs.

Charline, tu t'es sacrifié pour Benoît par amour du monde des sorciers. Malgré tes doutes et ta peur viscérale de la mort, tu as fait confiance au jugement de ton frère de cœur, ta sœur de cœur et de ton meilleur ami. Tu aimes ce monde auquel pourtant, tu ne sembles pas appartenir. Tu as voulu le sauver. Quitte à en mourir pour sauver quelqu'un que tu n'apprécies pas. Ton cœur est noble et pur. Je suis si fière de toi sœurette.

Benoît, sache que la menace ne sera jamais écartée. Le seigneur pourra revenir par tes descendants qui seront les siens aussi. Il suffit d'un seul partisan. Un seul qui trouve la cérémonie de sacrifice de sang du descendant pour pouvoir faire revenir le Seigneur des ténèbres. Un seul mangemort. Un seul mage noir. Même de puissance insignifiante. Même un moldu. Tant qu'il accomplit le rituel. Même dans mille ans, tant que ton sang vivra, le seigneur pourra revenir.

Vos intentions à tous étaient pures et louables. Vous avez consenti chacun à un immense sacrifice. Perdre la vie ou une partie de votre âme pour le bien d'autrui. Vous êtes tous les trois des cœurs purs. Je vous aime.

La mort dit alors :

- Être de magie pure. Leurs décisions ont été prises. Disparais.

La mort s'évanouit en emportant Maeve. Les cadavres de Charline et d'Horace jonchent le sol. Les sorciers sont débloqués. Benoît lève sa baguette.

- AVADA KEDAVRA.

Il tue Bellatrix et libère l'âme de son père prisonnière. Un combat sanglant s'engage alors entre mangemorts et autres sorciers. Les sorts mortels fusent et déciment les rangs de chaque côté. Le combat fait de très nombreux morts. Plus des trois-quarts des combattants périssent.

Sarah meurt en protégeant son frère. Benoît tue sa propre mère. Malheureusement, elle a le temps de tuer le père d'Oliver. Rodrigue et Rose meurent par la main de Carrow qu'Oliver réussit à tuer finalement.

Des deux cents personnes présentes, il ne reste à la fin du combat moins de trente personnes. Tous les mangemorts présents sont anéantis. La plupart par Oliver et Benoît. Dans leur fureur, les deux cousins éliminent les corps des mangemorts en les faisant brûler dans un immense brasier. Pour qu'il ne reste plus rien d'eux. Ils détruisent également toutes les créatures venus les soutenir. Géants, harpies, Serpents, araignées et détraqueurs.

Oliver et Benoît partent en croisade dans le monde entier pour éliminer les derniers mangemorts et toutes les créatures ayant aidés les mangemorts. Tous ceux qu'ils trouvent sont carbonisés sans autre forme de procès. Lorsqu'ils ont fini, un an après le combat, Benoît décide de se suicider. Il a perdu tous ses amis sauf Oliver, ainsi que ses sœurs de cœur Maeve et Rose. Il se rend coupable de la mort de Charline qui s'est sacrifiée pour lui. Alors, pour que le Seigneur ne puisse jamais revenir, il met le feu à son propre corps. Pour n'avoir aucun descendant. Aucun reste utilisable.

Benoît envoie un courrier à Oliver pour lui dire où se trouve ses cendres. Oliver le reçoit trop tard pour intervenir. Benoît lui demande de disperser ses cendres afin que plus jamais le seigneur ne puisse revenir. Oliver s'exécute, le cœur brisé. Benoît a fait le sacrifice ultime. Pour sauver le monde des sorciers. Après Horace et Maeve, Oliver perd encore une partie de son âme.

Quand Benoît se suicide, les sorciers ont un choc. Les rares qui hésitaient encore entre magie blanche et noire sont dénoncés par leurs anciens amis et les futurs mangemorts sont détruits. Jamie et Alice finissent par se séparer. La mort de leurs amis les a brisés. Ils n'arrêtent pas de se disputer. Ils se sentent coupables de n'avoir pas su protéger leurs amis et reportent la colère et le dégoût qu'ils ont pour eux sur l'autre. Jamie se met à boire et sombre dans l'alcoolisme et la drogue. Alice devient aigrie et cherche des solutions pour faire revenir les morts. Elle se rapproche dangereusement de la magie noire et finit tuée par Oliver pour qu'elle ne sombre pas dans la folie.

La mère d'Oliver se noie dans le chagrin et rejoint son époux environ cinq ans après. Oliver prend la décision de faire disparaître tous les descendants de Salazar. Les seuls qui pourraient un jour vouloir faire revenir les mages noirs. Il retrouve donc la famille de Scorpius, son grand-oncle. Bien que ses petits-enfants soient moldus, il les tue en minant un accident. Sans douleur. Il retrouve tous les autres descendants de branches mineures et les anéantit tous également. Oliver devient fou et despotique.

Oliver termine ses jours seul, ne pouvant jamais oublier l'amour de sa vie. Sa petite fée caractérielle. Son âme sœur. Maeve. Il fait brûler tous les manuels de magie noire, quelle que soit leur langue. Il fait fermer l'école de Durstamg qui a produit de nombreux mangemorts ou mages noirs. Il lance un sort de détection et tue quiconque qui fait de la magie noire ou juste se renseigne dessus.

De partout dans le monde, il interdit les mariages entres sangs purs et tous sont obligés d'épouser un sang-mêlé, un sang de bourbe ou bien un moldu. Oliver détruit les familles de sangs purs. Il fait rédiger une loi obligeant chacun à avoir au moins un grand-parent moldu. Les petits enfants sont contraints d'avoir une descendance avec un ou une moldue si leurs parents ou grands parents étaient sorciers. Il oblige au mélange des sangs. Pour empêcher la folie de la pureté du sang.

Il rend obligatoire des cours d'études des moldus avec un contenu incitant à leur respect. Tout propos blessant, insultant, diffamant à l'encontre des moldus est sévèrement puni. Le terme sang de bourbe pouvant conduire à Azkhaban. Une chasse aux sorciers est organisée par Oliver lui-même. Contre les sangs purs et leurs partisans.

Le dernier descendant de Serpentard disparaît avec lui. Il tenta de changer le monde des sorciers durablement. Lorsqu'il sent le moment de la mort arrivé, il se brûle de manière à totalement détruire le souvenir de Salazar et ses idéaux. Oliver meurt à l'âge respectable de deux cent cinquante-sept ans. Morgane l'accueille temporairement à Avalon. Il peut enfin rejoindre Maeve pour une semaine de bonheur. Puis leurs deux âmes disparaissent dans le néant définitivement.