Freud est dans la cuisine
En réponse au défi...
Défi : Pitch !
proposé par exil
Le pitch, mot anglais tirant son origine de sales pitch (« argument commercial »), est la synthèse d'un récit, d'une œuvre de fiction, à travers une phrase ou un petit paragraphe. C'est l'argument, le ressort dramatique, ou encore l'accroche, parfois destiné à vendre un script à un producteur. C'est également un outil d'écriture. (Source Wikipédia.) Dans ce défi, la ciné-psychanalyse vous guette ;)
En 300 mots maximum, présentez un rêve que vous avez fait.
Terminez votre pitch par ce qui vous semble relier le rêve au réel, bref la raison du rêve, si vous la connaissez, sinon laissez l'intrigue se faufiler....
Donnez envie d’aller farfouiller dans les limbes de votre psyché, de faire remonter à la surface on ne sait quels possibles !
C’est Noël, l’hiver étend son blanc manteau neigeux. Aujourd’hui, j’ai un an. Je suis tout nu, allongé sur ce qui me semble être une table à langer. Je vois mes parents et leur image me ravit, ils s’exclament. « Ce qu’il est beau, il fait son poids. » Un sentiment de bonheur m’envahit de les voir si heureux. Et hop ! Un bon bain d’huile odorante avec massage à l’appui. Je suis aux anges, je me sens de mieux en mieux. C'est la fête. L’atmosphère est chaleureuse, les odeurs de cuisine et les bruits de casseroles. On me prend par les jambes et je suis saupoudré de talc de tous les côtés. De talc ? De mauvaise qualité car Je ressens de légères brûlures au niveau des fesses. Heureusement, ma mère me passe un élément gras autour du..Heum ! Vous voyez ! Ce qui atténue ma douleur. Puis d’un coup tout s’accélère. En guise de tétine, on me met une carotte dans la bouche et je suis transporté dans les airs comme sur un tapis volant. Un grand tunnel sombre s’ouvre devant moi et une vague de chaleur envahit tout mon corps. Je veux m’enfuir mais j’ai les mains et les pieds liés par de la ficelle. Une porte se referme derrière moi. Je suis enfermé et je crève de chaud. De l’intérieur, je vois et j’entends faiblement à travers la vitre grasse de la porte mes parents dirent : « Deux heures à thermostat huit, ça devrait suffire, Je l’aime tellement quand il est à point et bien juteux. » Je n’en crois pas mes oreilles, vu qu'elles sont pleines de persil, mes parents sont en train de me faire cuire comme un vulgaire chapon. Je suis sorti de ce cauchemar en me réveillant brutalement pour une raison assez simple à comprendre. Je me suis dit au plus profond de mon moi intérieur (un mètre trente cinq au garrot). Un : je suis un dur à cuire. Deux : j'ai picolé et me suis endormi avec mon costard "pied de poule". Trois : avec un bon coup dans l’aile. Enfin, je crois... A moins que Freud squatte dans la cuisine.
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