Le passage de l’Âme
Notes de l’auteur : Face aux expériences de la vie, éprouvantes, tumultueuses, nous pouvons nous décourager. Alors une voix à la fois douce et intransigeante nous souffle de nous relever.
Maison sans parfum
Foyer sans chaleur
Il tend une main
Aperçoit la dernière lueur
Geste sans espérance :
L’ombre l’entoure, l’assaille et se propage
Je découvre son enfance
Perdue dans un monde de ténèbres, d’orage
Sur son lit blanc le mort veille
La vie s’échappe, mais l’âme demeure
Le corps engourdi sommeille
L’homme patiente encore, il attend son heure
Le souffle divin s’éveille
Bientôt, la Faucheuse le prend par la main
Est-ce un sourire, ou bien des pleurs ?
Ce petit bout de chair ne sait son destin
Toujours silencieux, il attend son heure
Son esprit vagabonde entre mille mondes
Cherchant encore ce royaume qu’il connaît si bien
La nuit, il perçoit les paroles de l’Onde
Son parfum familier le guide sur son chemin
La Déesse lui murmure :
« Vis cette vie et cesse de te retourner.
Oublie les rancœurs, guéris le passé
La route de lumière s’étend à tes pieds
Prends-la. Avec compassion, accepte tes pensées
Ne les chasse pas, ou elles reviendront, plus sombres encore
Aime-les… comme le plus précieux des trésors
Ouvre les yeux, Pèlerin, le bâton te soutient.
Notre Terre, matrice de lumière, t’accueille en son sein.
Le soleil brille plus fort dans ses entrailles
Ouvre ton cœur, traverse le portail
Le silence t’entoure, mais ma voix te guide, écoute-la »
Libéré de ses larmes, le Pèlerin s’envole vers lui-même
Son corps physique s’éteint, son âme chante ce poème
Sa renaissance se fait sous une lune argentée
Au-delà des étoiles, le Pèlerin trouve sa vérité
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