Réponse à "S'intégrer dans l'univers"
de Innelisse
Je m'appelle Dobromira Chevrefeuille, j'habite dans la Comté.
Comme tout les matins, je me lève et brosse mes longs cheveux bruns bouclés, je prends sa robe et met le tablier jaune à fleur par-dessus. Je quitte ma chambre et rejoignit mes parents pour le premier petit-déjeuner avec ses parents. Je me rends à la boutique,mon oncle y était déjà avec et pétrissait sa pâte à pain.
Ma tante était à son poste en train de faire quelques croissants. Je lui fais un sourire et la salue.
Dobromira appréciait particulièrement les gâteaux et les pâtisseries. C'était là mon point fort.
J'avais tout appris avec ma mère Flora, mon père était un paysan. Il aimait passé du temps dans les champs à cultiver les céréales qu'il avait choisit de planter. Deux de mes frères avaient choisit de l'aider et mon troisième frère était guérisseur. Ilss'appelaient respectivement Meriadoc, Robin et Farell. Mon cadet quand à lui était devenu un brasseur de bière avec le concours de la famille Brandybuck. Mon dernière frère était fromager.
J'étais la seule fille d'une famille de six enfants. Ma seule soeur était décédée alors que j'étais enfant lors du Rude Hiver qui a frappé notre région.
Cela s'est déroulé alors que je n'était encore qu'une petite fille dans son berceau. Mon frère aîné me le racontait souvent pour me faire peur lorsque je l'ennuyais un peu trop. La rivière Brandevin a gelé emmenant avec elle des calamités que sont les Orcs et les loups. On a eu le droit à la famine suite à de mauvaises récoltes. Beaucoup de hobbits tombèrent comme des mouches à cette époque-là. Personne n'osait plus mettre un nez dehors.
Beaucoup ont été retrouvés dévorés par les loups, d'autres sont morts des suites de blessures atroces et enfin d'autres comme sa soeur, sont morts de maladies, affaiblis déjà par les périodes de jeûnes forcés.
Ma mère n'en parlait pas mais un petit portrait de sa soeur se trouvait dans leur chambre.
Enfin, je m'égare. Je vis dans une charmante petite bourgade de la Comté. Aucun évènement marquant ne s'y déroule jamais à part les fêtes et les mariages, les enterrements, les naissances... Mais rien qui impliquerait de quitter cette verte Comté que tout le monde aime tant.
Je ne suis pas encore mariée pour le plus grand malheur de mes parents. Pourquoi m'embêtent-ils ? N'ai-je pas des frères capables de les rendre heureux ?
Non, ils s'inquiètent et disent que c'est dans l'ordre des choses.
Je reconnais que je ne manque pas de prétendant. Il y a en un qui est un peu plus insistant que les autres, il vient sans arrêt me prendre quelque chose, c'est perturbant mais malgré mes paroles pour lui faire comprendre que ce n'était pas nécessaire... il insiste.
Mon oncle aimait ma cuisine et il cherchait une vendeuse. C'est comme cela que tout est venu.
J'avais toujours trouvée l'odeur du pain chaud particulièrement apaisante, j'avais donc naturellement préférée choisir cette voie. Je m'étais rapproché de mon oncle paternel qui avait bien voulu lui montrer ce qu'il savait. Ses propres enfants étaient plutôt dans le commerce d'herbe à pipe alors il avait pensé à moi pour transmettre une partie de ses connaissances. Il avait l'espoir que j'aide son dernier fils qui était à peine majeur.
Tout allait bien pour nous dans la Comté. J'habite dans le Pays de Bouc et ici plus qu'ailleurs, on est de fortes têtes. Quand Maître Bilbon était parti pendant plusieurs mois sans avertir personne, tout le monde s'était empressé de le déclarer mort (enfin surtout Lobelia Sacquet de Besace en réalité). On avait dû calmer ses ardeurs même si personne ne savait vraiment ce qui s'était passé. Gandalf était apparu et ce sorcier était tristement célèbre pour troubler la paix des braves et gentils hobbits. Ensuite Bilbon avait disparu sans un mot. Quelqu'un l'avait vu quitté la Comté mais pour le reste...
Les jours passaient et se ressemblaient et finalement un beau matin, un hobbit que je n'avais encore jamais vu vient devant la porte de ma boulangerie avec un bouquet de fleurs. Il n'est pas différent des autres en apparence et pourtant, sa présence me fait m'arrêter. Je le regarde et attend qu'il prenne la parole.
Mon coeur bat la chamade et mes mains deviennent moîtes, il est difficile d'expliquer ce qui se passe en moi à ce moment-là.
- Bonjour, je suis Terry Tordesac. Je suis un des hobbits qui habitent dans la ville de Bree. Je t'ai vu plusieurs fois lors de mes livraisons. Je ne pourrais pas expliquer véritablement ce qui m'a poussé vers toi à part que j'ai senti que c'était ce que je devais faire.
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