Paris
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Mélancolie rance, brimades quotidiennes
Encrées de démence, ivres, damnées dans leur chair
Vacuité dense, carcasses éphémères
Troupeau mortifère, folie stoïcienne
Je n’y vois que des fous, fièvre douce, commune
L’espoir est une clope et ses volutes fument
D’un seul homme broyé, rampe sur le bitume
D’une fin dévoyée dont l’errance est coutume
Cette masse difforme, se plait à mourir
Son échine est striée, l’espoir de s’affranchir
Fait de gris, ténébreux, et fauché par l’oubli
Mérite en retour, cette laide déraison
Soubresaut avorté, couardise chérie
De lambeaux miséreux s’étalant sur nos fronts
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