Le temps ne m'a pas laissé le dire...
Le temps ne m'a pas laissé le dire...
Mais dire quoi ?
Dire ce que je voulais vous dire...
Toi, mon père. Mon père, qui était chat. Tu n'était pas humain, tu était félin. Pourtant, quelle différence ? Tu veillas sur moi de ma naissance à mes 15 ans. Toujours là pour éponger mes larmes, toujours là pour allumer la flamme, la flamme de mon coeur...
Toi qui, me quitta, d'une maladie...
J'ai vécu sans géniteur, mais celà était égal, tu étais là...
Pourtant souvent, la douleur m'a suivie... Et tu essuyais délicatement mes larmes d'une pattes de velours...
Toi, mon père, père de mon coeur, père de mes pleurs...
Toi, ma mère... Ma mère qui est près de moi. Ma mère qui toujours me soutient. La vie n'est pas rose, n'est pas un fleuve tranquille...
La vie est une longue et éreintante course contre le temps. Mais je prends le temps, ici et aujourd'hui, de t'écrire cette lettre... Car les mots sont la plus belle façon de le dire. Car les armes ne sont rien contre ma plume.
Alors toi, toi ma mère qui me protège, toi ma mère qui me défendis auparavant, et qui aujourd'hui toujours veille sur moi... Toi, ma mère, que j'aime comme personne d'autre...
Même si je n'ai pas toujours été bonne envers toi, tu as su me pardonner, tu as su me consoler... Tu est là, près de moi...
Et je suis là, près de toi.
Ses mots, le temps me les vole, et même si il veut les effacer, comme la mer efface les pas mouillés sur le sable blanc, même si il veut les voler, les étreindre à les en étouffer, aujourd'hui, je te les offres...
Je t'aime Maman...
Et je t'aime Papa...
Nous pouvons être loin, vous de moi et moi de vous, nous pouvons ne plus nous voir, mon coeur est là, pour vous et à vous...
Alors sachez, mes chers parents, que le temps ne m'a laissé le dire, mais je vous aime...
La seule chose qu'ici je veux vous dire, et que je ne peux pas vous perdre. Et vous savez tout deux combien vous m'êtes chers...
Car la vie sans vous n'est qu'un film en noir et blanc.
Ici je veux vous l'annoncer, sans filtre ni retenue.
J'ai mal, mal au coeur ou mal au corps. Les blessures du passé qui hantent le futur. Je voudrais effacer un tableau noir trop chargé.
Et ici je vous le dit,
Aidez moi à passer le cap, à effacer toute la peine de mon âme...
Nolween Acalaran,
A ma mère et à mon père
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