Le réveil 

Une minute de lecture

La douce brise me caressait le visage,

Ma poitrine s’emplissait de l’éther venant du rivage.

Je sentais des tiges fragiles onduler sur ma peau,

Et la rosée matinale me chatouiller le cou de son eau.

Ce nid douillet m’apaisait de son étreinte chaleureuse,

Aux alentours, rouges-gorges et rossignols tourbillonnaient au rythme de leurs ritournelles impétueuses.

La dense forêt coordonnait la mélodie au gré des alizés,

Le lac bleu saphir rejoignait l’orchestre dans un clapotis léger.

Écureuils, lièvres et furets s’attelaient doucement à sortir de leur lit,

Leurs petits affamés couinaient, attendant que le repas leur soit servi.

Les nuages pour passer le temps, récréaient en bloquant les rayons du soleil,

Qui amusé, de son aube, sortait Morphée de sa longue veille.

J’étais là, allongé, reprenant peu à peu mes esprits,

Puis les yeux j'ouvris, brusquement, m’assis et me dis.

Mais, ou suis-je ? Et comment suis-je arrivé là ?

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 1 versions.

Vous aimez lire Heimdall ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0