Le réveil
La douce brise me caressait le visage,
Ma poitrine s’emplissait de l’éther venant du rivage.
Je sentais des tiges fragiles onduler sur ma peau,
Et la rosée matinale me chatouiller le cou de son eau.
Ce nid douillet m’apaisait de son étreinte chaleureuse,
Aux alentours, rouges-gorges et rossignols tourbillonnaient au rythme de leurs ritournelles impétueuses.
La dense forêt coordonnait la mélodie au gré des alizés,
Le lac bleu saphir rejoignait l’orchestre dans un clapotis léger.
Écureuils, lièvres et furets s’attelaient doucement à sortir de leur lit,
Leurs petits affamés couinaient, attendant que le repas leur soit servi.
Les nuages pour passer le temps, récréaient en bloquant les rayons du soleil,
Qui amusé, de son aube, sortait Morphée de sa longue veille.
J’étais là, allongé, reprenant peu à peu mes esprits,
Puis les yeux j'ouvris, brusquement, m’assis et me dis.
Mais, ou suis-je ? Et comment suis-je arrivé là ?
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