Dans les méandres des limbes tempétueuses de mon esprit, je trouve refuge au calvaire terrestre, à l'ombre des infâmes pensées qui me hante, caché au creux de l'ennuie, je m'isole et perds pied, mon bonheur s'est enfuit
Je ne chercherai pas à le poursuivre, je laisse l'immonde noirceur faire son labeur, encore un jour de plus, sans but, pour survivre, seul l'arbre infâme auquel je m'adosse ose prétendre me comprendre.
Qui d'autre que ce bourgeon, né au plus profond de l'obscurité de mon âme, peut dire qui je pense être sans que je le sois vraiment, spectateur de ce que d'autre appel la vie, acteur au mil visages, je tomberai le masque de mon démon.