Le meurtre
Ils s'approchent avec précaution du lit.
— Oh mon Dieu ! s'écrie Lola. Est-ce qu'il est... mort ?
François s'approche du corps.
— J'en ai bien l'impression, il ne respire plus.
— Mais comment ? Pourquoi ? Que s'est-il passé ? interroge Éloïse.
— Il n'a pas dû se battre, continue François, je ne vois pas de blessures ou de traces de sang. Peut-être une crise cardiaque.
Matthias blêmit en s'approchant.
— Et si... il avait été empoisonné ?
— Quoi ? Tu insinue qu'il a été assassiné ? lui demande Lola en se posant la main sur sa bouche, terrifiée.
— Je n'en sais rien, mais toutes ces disparitions... et maintenant ça.
En inspectant la chambre, Quentin trouve une feuille de papier dans un coin de la pièce.
— Encore un de ces satanés jeux de mots. Écoutez ça :
« Toutes les couleurs sont à la radine pour qui gît ardent. »
— Qu'est-ce que ça veut dire encore ? demande Éloïse désespérée.
— Aucune idée, mais on n'a pas le temps pour ça. Sortons de cette pièce et vite.
Lola réfléchit un instant.
— Mais si nous sommes seuls ici, et comme aux dires de François il n'y a rien de surnaturel, ça veut dire que l'un d'entre nous...
Ils se scrutent les uns les autres, méfiants quand un grondement se fait entendre au-dehors.
— C'est pas vrai ! Encore un orage ! s'exclame Quentin, tandis qu'un éclair illumine la pièce.
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