Sophie tourna la clé, le petit canard s’agita, la porte se déverrouilla, et sans attendre, elle pénétra dans l’appartement. En voyant son mec immobile sur le palier, elle s’écria :

— Tu ne vas pas rester planté là ! Allez viens !

 Clément ferma délicatement la porte derrière lui.

 En traversant le salon à fond, Sophie lança :

— Ouvre grand les yeux ! On doit trouver une valise bleue !

 En se déplaçant méthodiquement, Clément inspecta la pièce et d’une voix puissance, il lâcha :

— Il n’y a pas de valise ici !

 Sophie ne répondit pas, un silence pesant s’installa, et Clément gueula :

— Chérie, t’es où ?

 Lentement, il s’aventura dans le couloir obscur. En ouvrant la première porte, il dénicha les toilettes. Avant de pousser une seconde porte, tendu, il cria :

— Chérie ? Réponds-moi !

 C’était la salle de bain. Il la referma aussitôt.

 Au bout du couloir, il remarqua une porte à demi ouverte. Il entra dans la pièce, et à côté du lit, découvrit la valise.

 Lorsqu’il se pencha pour l’attraper par la poignée, un cri puissant le fit sursauter.

 Après s’être retourné vivement, il vit Sophie se bidonner, et fière de sa blague, elle déclara :

— Avoue, je t’ai bien eu !

Le cœur battant à tout rompre Clément rétorqua :

— T’es barge.

 Tout sourire la jeune femme s’avança. Elle l’embrassa fougueusement, puis brusquement, le poussa sur le lit.

 Interloqué, il demanda :

— Qu’est-ce qui te prend ?

 Sophie grimpa sur son homme et murmura :

— J’ai une folle envie de baiser ! Ça ne se voit pas ?

— On est sur le lit de ta sœur ! rétorqua-t-il gêné.

— Et alors ? annonça-t-elle en se déshabillant.

 Sophie était belle, et lorsqu’elle lui ôta son pantalon, il ne protesta pas. Son sexe entra en érection, leur corps se rapprochèrent. Durant de longues secondes, leurs langues s’entremêlèrent, et la jeune femme susurra :

— Baise-moi !