Acte 18 - La ruelle

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Camille ne vis pas Ivan de la journée, ne trouva pas son numéro de téléphone et son patron n'avait eu aucune nouvelle, il avait comme disparu. L'agent immobilier était d'une humeur morne pendant tout le reste de la journée, le stress et l'anxiété lui rongeant l'estomac, il ne pouvait retiré les recents évènement de sa tête. C'était trop, beaucoup trop pour une seule et même journée, il avait perdu Ivan et il allait peut-être perdre son travail. Avec toutes ces perturbations en tête, il n'a pu être productif, il avait l'impression de faire du sur place, c'est en relevant sa tête qu'il remarqua que plus personne n'était dans la pièce, c'était déjà la fin de la journée ? Sûrement, la nuit était déjà tomber. Il rpis alors rapidement son manteau et sortit de l'agence. Personne ne l'avait prévenu, ou bien il était trop dans ses pensées pour s'en rendre compte.

Quoi qu'il en soit, il devait rentrer chez lui et cette fois-ci il était seul. La présence d'Ivan le rassurait tout de même, il n'a jamais été trop à l'aise de marcher seul dans la rue de nuit. Surtout que ce soir, les rues étaient particulièrement vide et Camille se sentait comme observé. Il accelera le pas, il savait qu'il devait passer par une ruelle plutot isolé pour rentrer chez lui et il ne voulait pas tomber sur quelqu'un là-bas.

Là voilà, la rue qu'il redoutait, devait-il courir de toute ses forces et la passer en vitesse ? Ce n'était pas un peu trop ? Non ce n'était pas trop, qu'est ce qu'il risquait à courir ? C'était décidé, il allait se dépêché de rentrer chez lui par tout les moyens.

"Bah alors mon petit Camille on se balalde seul ?" dis d'une voix satisfaite.

Juste avant qu'il se mette sprinter, il entend ceci derrière lui et une main se posé sur son épaule. Il reconnaissait cette voix, cette poignée, c'était celle de de Hugo. Qu'est-ce qu'il faisait dehors à cette heure là ? Et surtout pourquoi se trouvait-il juste derrière lui ?

Avant même de pouvoir se retourner ou repondre, il se retrouva fortement poussé jusqu'à la rue qu'il comptait passé à toute allure, son coeur accelera d'un coup, qu'est-ce qui se passait ? Qu'allait-il lui arriver ? Il se retrouva plaquer contre un mur en béton, juste à coté de carton vide, détruit par la pluie et de quelques grosses poubelles. Et cette fois-ci il pu le voir, c'était bien Hugo, il portait un capuche et arborais un sourire assouvi. Aucun son ne sorta de la bouche de Camille, il était tétanisé, la poigne de son agresseur lui faisant mal aux bras et ses jambes en coton, prête à lâcher à tout moment. Ce qui avant n'était qu'un souvenir risque t'il de recommencer ?

"Et ben alors ? On ouvre plus sa petite gueule comme tout à l'heure ?" lanca alors Hugo, avant de lui asséner un violent coup de poing dans le ventre.

La douleur était elle que le plus petit se retrouva le souffle complétement coupé, et une douleur brûlante qui commençais à l'enflammer de l'estomac jusqu'au plexus. Ses yeux se remplirent de larmes, il commençait à etouffer, n'arrivant plus à reprendre une inspiration. Soudain un nouveau coup vint se fracasser en plein sur le visage de Camille, qui tomba lourdement sur le sol, il sentit son coeur résonné brutalement dans ton son coeur. La douleur à son visage était inimaginable, il sentit un liquide épais et chaud couler le long de son front et de sa joue gauche, son nez était totalement imbibé de ce même liquide et il sentit un gout de féraille dans sa bouche. Puis à nouveau, une série de coups vint marteler les côtes du jeune homme, chaques coups venait faire résonné une douleur aigue dans toute sa chaire. Il n'entendait rien, mis à part le bruit de ses os et se sa chaire entrain de se faire fracasser et marquer par ce déchaînement sans fin de violence, brute, cruel et iraisonné. Le liquide au goût de féraille commençait à remplir sa gorge, il le crachait sur le sol et en grande quantité, bientôt l'aphalt mouillé d'eau vint se mélangé avec ce fluide rouge foncé. Le corps fragile de Camille était entrain de se faire totalement brisé, ses maigres bras éssayent de le protégé n'y changeais rien.

Des heures semblait passé pour Camille, les impacts étaient frénétique et aucune zone de son corps n'était épargnés, que ce soit le fracas de sa tête entre la chaussure et le bitume ou les phalanges fracasser son dos et arracher ses muscle. Sa conscience commençait à l'abandonné, mais soudain, les coups s'arrêterent. Il leva doucement les yeux, sa vision totalement troubler par ses larmes et le flot d'hormones incessant qui essayait de masquer la douleur qui était incruster dans l'ensemble de son corps. Ce qu'il vit lui donna un frisson d'effroi, il apperçut Hugo, entrain de baisser son pantalon et son caleçon. Le plus petit, tériffier, ne pouvait pas bouger, paralyser par la peur et la douleur des coups récemment porté, il ne pu que regarder, le regard rempli de terreur, son agresseur mettre à nu son appareil génital. A présent il n'avait plus rien d'humain, il ressemblait plutôt à une sorte de bête, frénétique, en chaleur. Une voix presque sorta de la gueule de Hugo :

"Tu l'as mérité, ça fait trop longtemps que j'ai envie de te faire ça, je vais te faire kiffer."

La masse informe et bestial aggripa alors les vétêments de Camille, et dans des mouvements presque épiletpiques se dépêcha de lui arracher, le plus petit ne pu ni crier, ni le repousser. Il sentait son haleine empesté l'alcool, son souffle comme des lames, parcourir son cou et ses mains comme des barbelés passés le long de ses côtes encore endolories. Il n'était plus là et semblait comme regarder la scène en spectateur. lorsqu'il fut complètement nu, il sentit ce poids sur lui, le retenir complètement, l'écrasant presque, sa répsiration était difficile, mais il ne voulait plus respiré, il ne voulait plus être là.

Soudain, dans un fracas, il vu la figure sauvage au dessus de lui, tomber lourdement sur le côté. Trois personnes étaient arrivèrent et dans un tumulte incompréhensible semblait la cribler de violent coups. La vision de Camille se rétréci, ses yeux se fermèrent, il entendait parler, mais ne comprenait pas un seul mot. Tout ce qu'il pu reconnaitre, était le timbre de la voix si particulière d'Ivan, fou de rage.

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