Acte 22 - Le voisin
Deux semaines sont passés depuis que Camille est sorti de l'hôpital, Ivan et ses amis ont pris l'habitude de passé tout les soirs après dix septs heures pour prendre de ses nouvelles. Le jeune homme lui, n'avait toujours pas oublier les paroles plus qu'étrange du chatain, et malgré les quelques réponses qu'il avait, de nombreux doutes lui parasitait encore l'esprit. Et soudain, une idée pourtant évidente lui vint à l'esprit, tout simplement le recherhcer sur les réseaux sociaux, cela semblait tellement évident qu'il n'y avait jamais pensé. Aussitôt, il se mit à rechercher "Ivan Loktev" sur Facebook, Twitter et Instagram, il apparaissaît bien dans les résultat, les photos semblaient assez vieille, en effet ses cheveux paraissaient plus court, mais on reconnaissait bien le stagiaire. Ses différents compte ne semblaient en aucun cas suspect, il étudiait bien dans une école supérieur pour être agent immobilier, rien de ce qu'il avait raconté ne semblait être un mensonge. Ce qu'il trouvait étrange ce que ni Altin, ni Aksel ne semblait intérragir avec lui, pourtant après quelques recherches, les deux avaient bien un compte. Et d'ailleurs pourquoi est-ce que Ivan ne lui avait pas encore envoyer une invitation ? Hors de question pour Camille de faire le premier pas, ce n'était pas à lui de le faire, et même il n'aurai jamais osé. Qu'est-ce qu'il aurait pu bien pensé de lui après ?
En même temps de ses recherches, il remarqua également que son voisin Gilles Herts sortait de moins en moins, il n'était pas très proche de lui, mais avait l'habitude de le croisé lorsqu'il allait descendre ses poubelles ou prendre son courrier. Seulement là depuis quelques jours il ne le voit plus, il ne l'entend plus supporter bruyamment son équipe de football favorite. C'était calme, beaucoup trop calme, ce silence n'avait rien de relaxant ou de reposant, il était inquiétant et ne cachait rien de sain. Et surtout, cette intérrogation se trouvais à un mur de lui, seul une couche de béton et d'isolant le séparait du mystère ténébreux qui croupissait chez son voisin.
Un après-midi, il se décida à aller vérifier par lui même ce qu'il se passait, il ne pouvait pas appeler la police sans aucune preuve et juste à cause de quelques suspicion. Il sortit alors de son appartement, et approcha de la porte en question. L'ambiance général était lugubre, rien n'était différent, mais l'appréhension et l'anxiété de Camille brouillait sa vision des choses, rendant tout ce qui était autour de lui exigu et trouble. Il avance doucement vers l'entrée et pressa la sonnette. Il entendit le bruit aïgue résonné à l'interieur, suivit d'un long et pesant silence. Tout en déglutissant, il se rapprocha et tenta d'écouté chaques sons qui pouvait passer à travers le bois de la porte, mais rien, excepté le bourdonnement des néons au plafond. Soudain, comme venant briser l'espace et le temps lui même, le bruit si distinctif du verrou qui s'enclenche lentement, Camille sursauta et recula d'un pas. Il fixait cette poignée bouger, sans cligné des yeux, en retenant sa respiration et sentant un long frisson parcourir tout son corps. La porte s'ouvra lentement, ne laissant dans son entrebaillement qu'apparaître l'obscurité de la pièce, juste une paire de basket de ville en vrac était visible. Mais le plus retentissant était l'odeur qui se dégageait de cette pièce, une odeur nauséabonde bien trop familière pour Camille, une odeur qu'il aurait préféré oublier à jamais. Cette émanation méphytique fît alors fuir le plus petit aussi vite qu'il pu, il enfonca sa porte et se réfugia chez lui, encore totalement enlacer par une angoisse indéscriptible. Il ferma sa porte à double tour, l'odeur semblait l'avoir suivis, et s'être cramponné à lui, à ses vêtements. Les griffes de cette pestilence crasse s'accrochant à son être tel un parasite avide de sa chaire et de ses fluides vitaux.
Il fallait prévenir quelqu'un, Ivan ? Mais il travaillait, il ne fallait pas le déranger, et il n'aurai sûrement pas le temps de regarder son portable. Soudain, comme venant répondre aux divers questionnement de Camille, le bruit d'une porte qui se claque venait retentir dans le couloir, cela venait de chez son voisin. Quelqu'un l'a refermé ? Ou quelqu'un en est sorti. Cette fois-ci plus le temps de réfléchir, le jeune homme se pressa d'envoyer un sms à Ivan, l'appeller était impossible, sa gorge était comme noué et aucun son ne voulait en sortir. Tout en tapant le plus rapidement possible sur son portable, il lui envoyat : "S'il te plait, viens tout de suite, danger chez mon voisin, odeur horrible."
A l'instant même où il appuya sur envoyé, il entendit juste derrière sa porte comme un bruit profond et rauque, ce bruit se rapprochais de plus en plus. AU bout de quelques secondes interminnable, le bruit ressemblait à une respiration lourde, et difficile. Quelqu'un ou quelque chose se trouvait juste derrière sa porte, et faisait suffisament de bruit pour qu'il puisse l'entendre. Les instants d'après se révèlaient encore plus inquietant, comme un bruit de griffes semblait venir de derrière la porte, comme si ce qui se trouvait à l'exterieur grattait frénétiquement contre le bois, ce bruit qui pourtant ne devrais pas être très fort, semblait comme remplir aboslument tout l'espace autour du jeune homme, ces sons l'étouffais, il se sentait comme empoigné, le corps saisis de toute part par cette pression et ce bruit assourdissant.
Il sentit son portable vibré, une réponse ? Il n'osa pas levé son bras pour vérifier ce que c'était, il ne pouvait que fixer sa porte, comme en attente d'une fin prochaine, comme un veau qui se dirigeais vers l'abattoir, fixant avec effroi l'inconnu de sa propre mort. Une odeur familière lui vint à nouveau, c'était celle du restaurant, ce qui se trouvait derrière, semblait sentir ainsi. Comment une chose si nébuleux et ésotérique pouvait dégagé cette odeur, qu'il trouvait étrangement agréable. Et surtout où était passé celle qui lui provoquait tant de dégoût. Cette incompréhension et cette succession d'événement indéchiffrable fît vaciller la psyché de Camille, pendant que les bruits de gratement maniaque continuait sans relâche. Il se mit à pleurer, en tombant, mais tout ceci presque sans aucun bruit, hormis celui de son corps frappant contre le sol. Il se mit également à gratter le sol, essayant de s'échapper, de creuser un trou et de s'y enfouir. Il savait que si cette porte s'ouvrait, ce serai comme si le couvercle d'un sarcophage impie se rabattait sur lui, le condamnant à une infinité de tourmant chaotique et bien au delà des limites terrestre de la souffrance. Ses doigts commencèrent à saigner, ses ongles à s'arracher de sa chair, son sang coulant sur le sol et faisant ripé ses doigts lorsqu'il essayait de creuser, sans réussite. Soudain, un long et monotone silence s'installa, Camille releva la tête et sa poignée commença à doucement s'actionner. La faucheuse ne sonnai pas, elle s'invitait sans demander la permission d'entrée.
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