3.15

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La seconde étape du plan de Manon était de me faire accepter par Clarisse. Acceptation dans la totalité du sens, inutile de préciser ! Ce dont nous avions convenu, c’était une soirée à quatre, Clarisse et Pierri d’un côté, Manon et moi de l’autre. Pour le début ! Attaquer directement avec Doron et moi aurait été voué à l’échec. De plus, j’avais rapporté à Manon les débuts de Clarisse dans des plaisirs saphiques. Mes descriptions l’avaient émoustillée. De toute façon m’avait-elle dit, elle était prête à se sacrifier pour mon bonheur. Son sourire laissait penser que c’était joyeuse qu’elle allait monter au martyre !

Pierri, partie intégrante dans le complot, avait préparé Clarisse. Depuis notre diner, me disait-il, elle lui reprochait de ne pas nous inviter plus souvent, Doron et moi. Pierri me disait qu’elle connaissait aussi bien que lui notre relation et nos rapports, ce qui me faisait rougir comme une collégienne. Je ne mettais pas la parole de Pierri en question, mais il me manquait les réactions de Clarisse. Je ne la connaissais pas vraiment : comment une jeune épouse peut-elle accepter que son mec fricote avec un pédé et accepter cela sans broncher : il me manque des billes !

Clarisse doit se douter du pourquoi nous venions avec Manon et ce qui allait se passer. Elle nous accueillit avec sourires et gentillesses. Il faut dire que Manon a autant de charme que Pierri, mais je crois que je me répète.

L’ambiance est détendue. Apparemment, nous ne savons pas comment passer à la phase plus intime. C’est sans compter sur le naturel de Pierri. Il se met à côté de moi et commence à me caresser, comme si nous n’étions que tous les deux ! Je ne vois pas Clarisse, mais je sais qu’avec Manon, il va y avoir de l’action. Je me laisse porté par nos habitudes. Je retrouve ce corps qui me chavire, qui me fait perdre la tête.

Je le travaille doucement, sachant comment et à quelle vitesse le faire monter. Il réagit comme j’aime. C’est une nouvelle fois une progression harmonieuse. J’hésite sur la position à adopter. Je sais que celle qu’il préfère c’est la cuillère, quand je suis derrière lui et que nous pouvons nous embrasser. Mais ce soir, je préfère le prendre en levrette devant sa femme, pour montrer sa soumission à son mâle. De toute façon, il adore m’avoir en lui ! Je le prends, sans protection, sans gel, juste préparé par sa bouche. Je n’ai jamais été aussi sèchement, il va déguster, il va apprécier et il va devoir retenir ses plaintes. Que son acceptation est agréable, cette soumission confiante ! Il sait que nous jouons et que son plaisir est le mien. Je ne veux pas savoir si les deux filles nous regardent. Je ne veux pas montrer que nous sommes en démonstration, en exhibition. Grâce à un coin de miroir, je peux voir Clarisse sous la langue de Manon, mais les yeux sur nous. C’est trop fort pour moi. Je lâche tout précipitamment, sans attendre la venue de mon jouet. Je récupère la situation en me mettant sous lui pour l’accompagner dans son achèvement. J’avale cette ambroisie. J’adore ce liquide, particulièrement cette appellation d’origine protégée. Il vient quémander les dernières gouttes, ce qui nous permet d’achever par un long remerciement, nos langues mélangées. Son sourire flashe quand je me recule.

— Tu ne me l’avais jamais fait aussi viril ! J’aime ! Mais tu n’as pas contrôlé ! Trop rapide ! Ceci dit, la fin m’a emporté !

Le petit compliment habituel ! Ce mec est trop parfait pour moi. Je lui caresse l’entrejambe pour le câliner.

Il regonfle déjà. Les deux filles terminent. Manon est belle, avec ses formes fines, ses petits seins et son derrière aussi beau que celui d’un garçon. J’ai envie d’elle ! Mais je veux avoir Clarisse, devant Pierri. La question me vient, un peu tard, de savoir si Pierri est d’accord pour accompagner Manon. Malgré toutes nos discussions, je ne sais rien de leurs promesses de fidélité. Il s’est libéré avec moi, avec Doron, sans se cacher pour Clarisse. Cela n’a apparemment posé aucun problème. Mais une autre femme ?

Nous nous rapprochons à quatre.

— Vous pouvez vous lâcher le zizi, les mecs, on ne va pas vous le couper !

Nous éclatons de rire ! Nous avons tellement l’habitude de nous tenir ainsi que nous n’en avons même plus conscience !

— Tu me le rends ?

— Si tu veux, et s’il veut ! Mais j’aimerais te connaitre, moi aussi.

Je tire un peu Pierri pour mettre son membre dans la main de Manon, alors que j’attrape celles de Clarisse, que je les lui pousse dans le dos pour avoir libre accès à sa bouche.

Cela a été trop rapide pour elle. Je l’enserre d’un bras alors que ma main libre réactive la zone encore chaude de Manon.

Rapidement, elle se détend et m’accepte. Je fais très attention à son excitation, voulant lui faire perdre ses moyens. Elle me rappelle Charlotte, car elle monte très vite. Je me demande si toutes les filles délurées de la Haute sont comme elles. Encore une qui me ferait douter de mes préférences ! La vie est dure !

Je la prends en levrette, qui n’est pas ma position préférée avec les filles. Mais je veux qu’elle vive exactement la même chose que son mec. Je crois qu’elle le comprend, car je ne trouve aucune résistance. Ma particularité doit aller la chatouiller où il faut, car elle pousse de tels gémissements que mes deux amis s’arrêtent pour en regarder la cause.

Elle s’effondre, épuisée. Je suis content de moi, petit coq satisfait ! Je sais maintenant que Pierri m’appartient pleinement, qu’il n’y aura pas de contestation, mais partage.

Pour fêter cela, je remets une couche avec Clarisse, lui laissant mener la danse. Elle déploie une inventivité étonnante. Son plaisir est plus grand que le mien, mais c’était mon cadeau !

Nous faisons une petite pause, finissant de prendre le dessert. L’ambiance est autre. Nous sommes bien dans notre nudité complice. Je profiterai de Manon, pour laisser le jeune couple se retrouver. Je regarde mon Pierri. Même avec une autre, il est charmant à regarder. Je l’aime !

Ce n’est pas qu’une partie de jambes en l’air ! Je suis prêt à tout pour conserver Pierri !

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