Un jour, le petit Muguet
- Aujourd'hui, vous allez partager vos résultats de recherches à la question "Savez pourquoi on offre du muguet le premier mai ?"
- Moi je sais, dit Nicolas s'excitant sur son siège en levant la main.
- On t'écoute.
- Un roi a reçu un brin de muguet et il a tellement aimé ça qu'il a décidé d'en offrir aux dames de la cour.
- C'était Charles IX, je crois ajoute Antoine. Le 1er mai 1560, lors d'une visite dans le Dauphiné.
- Fayots, crache Jordan.
- Quoi, il y avait des devoirs ? demande Emmanuel à Elizabeth.
- C'est une des explications en effet. Merci à vous deux.
- Ce qu'on m'a dit à moi, c'est que c'était à la Renaissance plutôt pour chasser la malédiction de l'hiver, dit Mathilde.
- C'est aussi vrai, confirme la maitresse.
- D'ailleurs Les Celtes avaient une fête comparable, Beltaine, qui marquait le passage de la saison sombre à la saison claire, ajoute Sandrine.
- A cette époque, t'aurais été une sorcière qui danse entre les menhirs, siffle Jean-Philippe.
- Au bûcher ! s'enjaille Eric en tapant sur l'épaule de Nicolas.
- Le muguet incarne l'amour, la chance, le bonheur, la vie, la pureté, le renouveau et la joie, dit Sophie.
- Offrir du muguet représente un geste simple de reconnaissance et de partage, clame Clémence.
- Oui, encore bravo !
- Non mais sérieux, ils ont tous travaillés ou quoi ? s'offusque Emmanuel que tout le monde ignore.
- Oui, on en mettait sur les porte des mariées au moyen-âge pour dire qu'elles étaient vierges, ajoute Éric.
- Et tu mets jamais des cravates qui ont déjà été utilisé toi ? nargue Louis.
- En parlant de cravate, moi on m'a dit qu'il y a moins de cent ans, les grands couturiers offraient des brins de muguet à leurs petites mains en gage de bonheur, plaide André.
- Non mais ce ne sont que des fleurs, c'est n'importe quoi, grogne Emmanuel.
- Les ouvriers s'en sont inspiree pour remplacer la fleur d'églantine par le brin de muguet à la fête du travail, complète Fabien.
- Faut dire la « journée internationale de lutte pour les droits des travailleurs » car certains gouvernements ont corrompu cette fête pour imposer plus de travail de façon autoritaire, précise François.
- Je vois que vous avez bien travaillé le sujet les enfants. Bravo à vous tous !
- On ne devait pas ne plus bosser pendant cent jours madame ? demande Emmanuel.
- Tu disais Emmanuel ? demande la maîtresse.
- Non rien, ... vive le muguet !
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