Accoudé a sa meurtrière
Son regard, sur cette ville
Plane doucement, amer.
Des wagons immobiles
Des immeubles éventrés
Des rues désertes
Des places oubliées.
A la radio, des alertes
Crient le confinement.
Sa cigarette pleure
Ces dernières fumées.
Après l’avoir écrasée
Il retourne, prisonnier,
S’assoir devant la télé.
Son corps las meurt
D’ennui lentement.
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