Mamie Marie.
Mi-août, mardi midi, ma mamie Marie, morfale, mangeait maladroitement mon melon. Mordant ma moitié. Mâchouillant maints morceaux manifestement moelleux.
Malodorante, machiavélique, malpolie, ma mamie Marie maltraitait moult malheureux. Malveillante manipulatrice, menaçante marâtre mal-aimée. Merveilleuse mémé malicieuse, mon mentor.
Mercredi matin, médusé, méfiante, mon médecin m'informait, ma mamie Marie mourait. Monsieur monopolisa ma main moite. Mon mascara massacrait mon minois mouillé malgré moi.
Ma marraine Marion me manifestait mépris. Mégère, mère maquerelle, malpropre merdeuse !
Muette, ma mauvaise mine montrait mon mécontentement. Mais, ma foi, ma mamie Marie m'aimait, moi.
Messe, messages, mausolée, merci ma mamie Marie.
Me mouvant machinalement, ma mobylette mauve m'attendait. Misère, mon mobil-home, mon minou Mimosa miaulant, mon matelas me manquaient.
Ma monture montait ma magnifique montagne. Ma maison m'appelait. Ma migraine musclée martelant mon moral maussade m'épuisait. Mon mini mp3 marchait. Ma musique mystique m'apaisait. Ma maison m'attendait.
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