27-05-16
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Qu’avons-nous que nos corps
beaux et frêles danseurs
berceaux de poussières
nés d’azur et d’ailleurs...
Si nos ébats nous guident
au bal sans artifice
à la voûte soumise
aux bleus du couchant
si les feuilles d’automne
ne créent craintes en nos cœurs
et que nos fronts ne plissent
sous la roue et ses heures
asseyons-nous
pour ne plus rien dire
pour ne plus rien ouïr
que les chants du silence
comme seule douceur
le passage parfois
au creux des nos doigts
d’une grâce fuyante
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