Si les nuages pouvaient parler
J'ai observé l'humain.
Me suis-je demandé à quoi il court?
Pourquoi semble t-il toujours aussi pressé?
Pourquoi ne se réjouit-il pas ? Mais chaque jour remplit son verre de plaintes.
J'ai observé l'humain.
Si complexe qu'il convoite ce qui le rejette et méprise ce qui l'admire.
Parfois bon, parfois mauvais , tout dépend de son assiette.
J'ai demandé à l'humain: Pourquoi les humains ne sont-ils pas heureux?
En vain. J'ai donc cherché la réponse par moi-même.
J'ai compris que l'humain est son seul adversaire.
Lui-même creuse sa chute.
Pleins de rêves, il les enterre et se contente de faire ce que d'autres attendent de lui.
Il vit une vie malheureuse pleine d'amertume.
Si j'avais cela, je ferais ceci dit-il.
Mais s'impose lui-même des limites.
Pourtant de toute la création, tu es celui doté de science.
Créé maître, tu n'as rien à envier.
Écoute-moi, Humain.
Avec beaucoup de courage, tu es capable de prendre ta vie par le bras.
C'est pourquoi je fais tomber la pluie sur toi, pour arroser tes idées.
Et fais gronder le ciel, pour réveiller tes rêves endormis.
Nous qui observons, nous voyons sans vivre.
Vous qui vivez, vous mourrez sans voir.
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