Le Manque de Recul ?
"Easy, easy
You break the bridle
To make losing control
Easy, han easy
Crushed what you're holding,
So you can say letting go is
Easy, easy oh"
Easy, Son Lux
Le recul... Ça existe ?
Parce que je ne suis pas sûr d’en saisir le sens ! Enfin si, je le comprends très bien, pour autant je ne démords pas ; pourquoi n’en ai-je pas ?
Sans le recul, je n’écrirais pas cela, car je ne serai jamais contrarié et que c’est cette même contrariété qui me pousse à mettre des mots sur ma personne.
Le recul des choses, c’est ne pas prendre au sérieux tout ce qu’on te dit, s’en foutre de ce que pensent les autres et vivre librement. C’est ma propre définition...
Je suis une personne très stressée parce que pensent les autres. Tellement stressé qu’une seule remarque même au second degré peut nuire fortement à mon état mental sur la journée... LA JOURNÉE !
Vous vous rendez compte que j’en suis pleinement consciente et que pourtant, je me ressasse et ressasse l’événement en question jusqu’a m’enfermer dans une foutue spirale !
Cette année était particulière : nouvelle ville, nouvel appart, nouvelles amies, etc. La vie étudiante !
Et miraculeusement, j’avais rangé cela dans un coin pour que le recul devienne de l’émotivité. Pour moi, c’est un peu le point blanc de toute cette sombre histoire. Comme pour le yin et le yang, ses deux faces coexiste et s’équilibre.
Être émotive, c’est assez beau et j’en suis fière. C’est lire un livre, regarder un film, entendre des nouvelles à la radio ou ecouter de la musique tout en ressentant des émotions extérieures et inconnues. Sans recul entre ma vie et celle des autres (réel ou fictive), je me fais submerger de beaux sentiments qui m’égayent, m’apitoie, ou m’émeus. Que la sensation soit négative ou positive, elle peut varier en intensité et me permet de trouver un calme, une paix intérieure.
Je conçois qu’un film peut faire pleurer : des images, des voix, de la musique. Un ensemble hétérogène proche de nos sens pour ce qui est de la vue et de l’audition.
Mais des livres... Des mots, des signes noirs sur fond blanc. Finalement, cela ne représente pas grands chose et pourtant...
Pourtant qu’est ce que j’ai pleuré devant des livres, à en recouvrir de larmes le papier ? J’exagère un peu !
En tant, qu’écrivaine (je sais c’est un très grand mot pour ce que je suis...), j’en comprends un peu le sens. Un texte, c’est un ensemble de mots, un ensemble homogène, finalement comme une sorte de puzzle à plusieurs choix.
Avec les mots tout le monde par du même point : des sujets, des verbes, des compléments, des adverbes et bien d’autres.
Pourtant, en fonction de la façon de l’assembler cela donnera un résultat tout autre et différent et certains vous touche droit dans le cœur (dans le cerveau), et vous font magnifiquement lâche des sourires, emplir de larmes, et toutim qu’anti...
Tout cela pour dire que je suis émotive... et que je n’ai pas de recul. Si rien ne m'empecher d'agir, je serais capable de me laisser aller comme les paroles de la musique de Son Lux, quitte à ce que ce soit exagéré par rapport à la situation...
Traduction (by Google Traduction) :
"Facile, facile
Tu casses la bride
Afin que la perte de contrôle soit
Facile, han facile
Tu as piétiné ce en quoi tu tiens,
Afin de pouvoir dire que lâcher prise est
Facile, facile, oh"
Easy, Son Lux
Explication (by Rap Genius) :
La chanson est centrée sur le thème des victoires à la Pyrrhus* auto-infligées, dans lesquelles le narrateur prend des mesures dramatiques et autodestructrices pour faciliter la résolution des difficultés émotionnelles. Ainsi, le titre «Easy» est assez amer, car toutes ses solutions créent beaucoup plus de problèmes pour lui-même. Cependant, il utilise cette ironie pour souligner la difficulté de gérer son état émotionnel.
* Une victoire à la Pyrrhus est une victoire (généralement militaire) obtenue au prix de terribles pertes pour le vainqueur.
L'expression est une allusion au roi Pyrrhus Ier d'Épire, dont l'armée souffrit des pertes irremplaçables quand il défit les Romains pendant sa guerre en Italie à la bataille d'Héraclée (sur le territoire de la cité d'Héraclée de Lucanie) en 280 av. J.-C. et à celle d'Ausculum en 279 av. J.-C.
Wikipedia
Annotations
Versions