Les gosses.
Une minute de lecture
Alizée a les mains brûlées, longtemps
On a dit "c'est un accident"
Ce n'est pas vrai, elle le sait mais se tait.
Elle a des cicatrices partout,
Elle ne se mutile pas du tout,
Juste que sa peau se régénère pas bien.
Une seule fois on l'a maltraitée, d'où ses mains ;
Des filles méchantes ont voulu tester
Si c'était vrai, guidées par la méchanceté.
Un piège, elles ont maintenu et posé
Ses paumes sur une plaque chauffante, jusqu'à hurler.
De toutes ses forces elle a crié,
Ça sentait mauvais, comme quelque chose de calciné
A l'odeur de la chair, les pestes ont eu peur et l'ont détachée
La laissant pleurer, ses paumes à vie bandées
Des sanctions sont tombées pour tant de cruauté
Mais ce n'est pas pour autant qu'Alizée est réparée.
Annotations
Versions