de ghislain labrie

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Les projecteurs grésillèrent à la vie, illuminant l'entrepôt sombre. L'odeur de la rouille et de la tension électrique flottait dans l'air. Deux silhouettes se faufilèrent dans l'obscurité, se mouvant avec la fluidité d'une danse minutieusement répétée. Leurs pas silencieux traversèrent l'obscurité, se rapprochant du coffre-fort massif au centre de la pièce.

Soudain, le sol vibra sous leurs pieds alors que les alarmes se déclenchèrent, créant une cacophonie assourdissante. Leur sérénité demeura inchangée, seuls leurs mouvements s'accélérèrent. L'un des cambrioleurs sortit un boîtier électronique, branchant un câble dans la serrure du coffre.

Des lumières rouges clignotèrent, le temps s'écoulant inexorablement. Une combinaison de chiffres et de code devait être déverrouillée en quelques précieuses secondes. L'autre cambrioleur jetait des regards furtifs autour de lui, anticipant l'arrivée imminente de renforts de sécurité.

Un bruit sourd retentit. Le coffre s'ouvrit enfin, révélant un éclat aveuglant de diamants et de joyaux. Le duo ne s'attarda pas, emportant leur butin dans des sacs de toile. Les lumières stroboscopiques continuaient à tourbillonner, créant une ambiance chaotique.

Tout à coup, un homme en costume noir fit irruption, son arme pointée en avant. Les cambrioleurs firent feu en réponse, déclenchant une fusillade qui fit exploser des éclats d'étincelles. L'homme en costume se protégea derrière des caisses en métal, engageant un échange de tirs acharné.

Tout semblait sombrer dans le chaos. Les balles sifflaient, les éclairs illuminaient la pièce, les cris résonnaient. Dans cet entrelacs de violence, de décisions rapides et de dangers, un enchevêtrement de destinées se dessinait, sans émotion ni jugement, révélant les actions brutales de ceux dont les chemins se croisaient dans cette scène d'action captivante.

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Table des matières

"Chaos Nocturne : Dans l'Œil de la Tempête"

En réponse au défi

Lancé par billetcognitif

Plagistes, plagistes,

Sans transition, place au sujet de la semaine. Pensez à chauffer le pop-corn, parce que :

Silence, moteur, ça tourne !

Faisons un peu notre cinéma avec, pourquoi pas, une entrée en matière directement dans l’action. La technique narrative dite in media res, consiste à ne pas s’embarrasser de fioritures pour commencer une histoire en plein milieu d’une action, ou plutôt par une scène d’action. On retrouve ce procédé dans de nombreuses séries parce qu’on ne s’embarrasse pas avec une introduction de personnages ou la présentation du contexte. On happe le public par une explosion, une course-poursuite ou un poing dans la tronche, on promet que ça va péter, puis une fois que tout le monde est bien cramponné à son fauteuil, on rembobine ou on temporise pour établir tout ce qui manquait au début de l’histoire.

Option 1 : point de vue externe

Dans la focalisation externe, on écrit à la troisième personne, mais sans se placer du point de vue d’un protagoniste, ni d’un narrateur. On n’est ni plus ni moins qu’une petite souris qui assiste à chaque scène de façon neutre et qui n’a surtout pas accès aux émotions, aux sentiments ou aux pensées. Autrement dit, on n’a que le droit de montrer et on a interdiction de dire. Sans possibilité de dire “j’ai peur, il pense, elle est surprise” en narration, il en résulte souvent un récit sec et froid, même aseptisé qui convient bien à l’écriture de scénarios ou, en roman à du polar court comme par exemple La position du tireur couché de J-P Manchette ou Le Faucon maltais de Dashiell Hammet si jamais vous avez envie de vous y frotter.

Option 2, mots à placer : au moins 3 des mots ou locutions suivants :

amarre, astragale, chafouin(e), effeuillage, râteau, retors(e), sarbacane, vautrer

Comme d'habitude, les options sont optionnelles. Vous pouvez choisir d'ignorer les options et vous contenter du sujet principal, ou tenter le grand chelem en lui montrant vos belles chevilles.

Longueur: le compte est bon

Genre : pas mieux

Citrouillsation du défi : mardi 22 aout, un peu avant minuit, heure de La Rouquette

Bonne inspiration !