Au sein du foutoir numérique, où les cervelles errent, ahuris,

Les toiles virtuelles se tricotent, pièges maudits, c’est pas fini,

Chaque like, mensonge finaud, chaque follower, pacte entubé,

La vérité, telle une mouche coincée, s’engouffre dans le net, piégée, rabaissée.

Pixels qui clignotent, univers de pataugeoire, émotions truquées qui s’embrouillent,

Derrière masques colorés, réalité se noie, les identités se brouillent,

Les claviers qui s’agitent, l’hypocrisie prospère, discrète et maligne,

Dans l’arène numérique, masques chutent, vies exposées, sans discipline.

Cynisme coule, humour noir en guise de parade à ce venin virtuel

Chaque statut est un cri étouffé, chaque selfie, une farce tirée à quatre épingles dans ce merdier

L’égocentrisme s’étale, l’empathie s’efface, engloutie dans le bordel,

Dans ce foutoir digital, la tragédie s’écrit, sombre tableau qui ne fait que bégayer.

Pixels jonchent le plancher, mouches électroniques en grand nombre,

Intimité qui se barre, société aliénée, valeurs en décombre,

Derrière écrans, solitude et impuissance se camouflent, c’est pas la joie,

Dans cette dystopie numérique, faux éclat d’écran masque la désillusion et désarroi.

Quand les lumières artificielles s’éteignent, silence oppressant plane,

Rires forcés résonnent, échos de verre brisé, ambiance en panne,

Humanité prisonnière, cœurs brisés, cris perdus dans la nuit noire,

Dans ce drame numérique, voix étouffées, sombre réalité qui foire.

“La Mouche Numérique”, foutu titre d’une ère en perdition,

Au sein du virtuel, âmes égarées, espoirs en démission,

La mouche captive, symbole maudit d’un avenir vacant,

Et dans cette toile électronique, fin sombre, sans échappatoire, tout fout le camp.