Les règles : réponse au défis
Alors les règles. Oulalalala.
J’aimerais tant ne pas tomber dans le cliché machiste du :
« t’inquiète, fais pas attention à elle. Elle a ses règles. »
Il n’y a rien de plus frustrant à mes yeux que ces hommes qui cherchent à vous discréditer quand vous êtes en colère en vous réduisant à une pseudo-hystérique, ce qui me rappelle d’ailleurs vaguement les pratiques de Freud…
Malheureusement, ce n’est pas aussi simple.
Je possède un caractère bien trempé qui s’est heureusement un peu arrangé avec les années. Mais s’il y a bien une chose qui ne change pas c’est le trouble que l’arrivée de cette période du mois provoque.
Une semaine auparavant, je commence à me ressentir en pilote automatique. C’est simple, tout m’angoisse.
Je suis réglée, sans mauvais jeux de mots, comme une horloge. Plus les jours passent, plus j’entrevois le stress et les larmes monter. Quelques heures avant, je fais d’ailleurs une mini crise de panique, rien de bien spectaculaire mais assez désagréable.
Et quand enfin elles arrivent, là c’est un peu Moïse et la mer rouge : un miracle. Je me sens délivrée d’un coup du poids qui m’étouffait, me rongeait.
Bref, la féminité c’est un grand voyage.
C’est aussi un sentiment à la fois fragile et indestructible. Une force créatrice. Du moins pour moi.
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