Un weekend inoubliable : Dimanche, premières fois…

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Et c’est elle qui voit, elle me repousse précipitamment, presque violement et quitte le lit.
Je reste un peu surpris de sa réaction, et me demande ce que j’ai encore pu dire comme conneries. Une fois de plus j’ai tout gâché. J’ai été trop gourmand.
Mais elle revient rapidement après avoir fouillé dans son sac, elle s’allonge sur moi et éclaire ma petite lampe de chevet. Le choc est rude, mes yeux habitués à l’obscurité me font mal soudain et j’ai du mal à distinguer mon amante lorsqu’elle revient se blottir contre moi.

« - Tu fais quoi ?
- Je suis allé chercher un outil qui risque de s’avérer utile…
- Tu peux traduire ?
- Une boite de capotes quoi !!!
- Et pourquoi faire ?
- Ben je pensais qu’on pourrait en faire des bombes à eau ou des ballons… T’est con ou quoi ?
- Ben tu dois le savoir… Mais je sais pas si c’est une bonne idée…
- Écoute après ce que tu viens de me faire je suis en feu, t’as une langue d’expert, je pensais pas qu’on irait aussi loin, mais là j’en peux plus…
- C’est toi qui a commencé… Et moi non plus j’en peux plus… Mais c’est notre première fois et…
- Et j’ai envie que ce soit toi, c’est clair comme ça ? Sinon je peux m’occuper de moi toute seule…
- Pas cap… »

‘Je crois que j’aurais jamais dû dire ça…’

Elle me prend au mot et me refile la boite de préservatifs que je pose sous mon oreiller, elle glisse ses mains sous les couvertures et à entendre ses gémissements je comprends qu’elle n’est pas en train de faire de la couture…
Ni une ni deux, je repousse les couvertures, et découvre ses deux mains qui s’affairent sur son entrejambe, une glissée entre ses cuisses ù je devine deux doigts plus que vicieux, et l’autre caressant avec énergie son petit bouton.
C’est ainsi que je me retrouve avec mon sexe emprisonné dans ma main droite entamant des aller retours, allongé à côté de la fille que j’aime en train de se masturber frénétiquement.

Je suis concentré sur ses petits seins qui s’agitent au rythme de ses gémissements de plaisir, alors que je sens son regard porté sur mon entrejambe où ma main droite s’affaire avec sérieux et dextérité.
En moins de trente secondes je sens que la fin est proche pour moi, et ses cris aigus ne me laissent aucun doute à son sujet et c’est les yeux dans les yeux que nous atteignons notre premier orgasme commun.

Au final je pense que c’est mieux ainsi, l’excitation est toujours présente mais au moins je me suis soulagé avant de plonger dans le grand bain. Intérieurement je suis fier qu’elle m’ait choisi pour sa première fois, et moi comme tout ado qui se respecte, je me dis qu’elle ou une autre ça ne change pas grand-chose.

‘C’est du moins ce que je pensais à l’époque je crois, mais aujourd’hui je dois dire que je suis fier que ça ait été elle, heureux qu’on ait pu partager ensemble ce moment si important pour nous. On était si complices après seulement une semaine, on s’entendait si bien, que ça reste pour moi un moment inoubliable avec une fille inoubliable…’

C’est donc comme cela que tout a commencé, pour de vrai, pour la vie. Moins de dix minutes après, nos caresses ont eu raison de notre fatigue, et c’est avec un peu d’appréhension que je déroule l’étui de caoutchouc sur mon sexe bandé, sous ses yeux mutins, et ses caresses coquines. Je l’installe donc sur le dos, et me place entre ses jambes sans quitter ses yeux. Je sens sur son visage le désir, et l’envie, l’excitation, mais aussi l’inquiétude, le sentiment de se dire que dans quelques secondes rien ne sera plus pareil. Je suis anxieux moi aussi, mais pour d’autres raisons, je sais que je prendrais du plaisir, mais qu’en sera-t-il pour elle, je connais l’importance de la première fois pour une fille, j’en ai discuté avec les copines au lycée, mais là…

D’une main tremblante je présente donc mon sexe à l’entrée de son intimité humide et chaude, et par quelques mouvements lents et doux, caresse son sexe avec le mien remontant jusqu'à son clitoris où j’appuie un peu plus fermement, puis revenant caresser ses petites lèvres rouges. Elle est prise de tremblements, sa respiration est saccadée, et dans un léger mouvement de bassin je m’introduis de quelques dizaines de millimètres en elle tout m’allongeant sur ce corps d’adolescente, moitié femme, moitié petite fille. Je la sens se tendre appréhendant le moment ou son hymen cèdera devant ce nouveau visiteur.

« - Arrete-moi si ça va pas.
- Vas-y, ça ira. C’est juste quelques secondes.
- D’accord mais n’hésite pas… »

Avec tendresse et délicatesse je dépose des baisers sur son front, ses joues, ses paupières, détournant son attention, tout en continuant ma progression dans sa grotte où je rencontre maintenant la résistance de la membrane.
D’une légère poussée, lente et mesurée je fais donc céder l’obstacle, et je sens son corps se contracter sous la douleur, les yeux fermés, l’expression de son visage sous la sensation ne laisse pas douter de ce qu’elle perçoit à ce moment précis.
Je ne peux me résoudre à le quitter des yeux, et continue ma progression en elle, lentement, délicatement, entamant de légers vas-et-vient, l’expression de son visage change du tout au tout, à ce moment-là, et un large sourire illumine maintenant son magnifique visage de poupée.
Enfin soulagé par ce que je viens de voir, je me concentre maintenant sur mes perceptions, et quelles perceptions… C’est doux, malgré le préservatif, chaud, étroit et très confortable. La sensation est vraiment… pfiou… enfin… magnifique, fabuleux, mythique, majestueux… Je suis bien et si je pouvais j’y resterais toute ma vie, mais j’ai d’autres chats à fouetter. J’entame donc de lents mouvements de bassins, faisant glisser mon sexe dans le sien profitant de chaque seconde, de chaque millimètre, et petit à petit la place se fait plus large, plus accueillante, et elle accompagne chacun de mes mouvements par des secousses du bassin et des gémissements de plaisir.
Ma bouche parcourt sa poitrine, mordillant et suçant ses tétons durcis avec avidité tandis que le plaisir est maintenant total.

J’accélère encore un peu la cadence, encouragé par ses petits cris de plaisir et sentant monter en moi l’orgasme, me retire soudainement de l’étui doux et chaud dans lequel s’activait mon outil. Elle ouvre immédiatement les yeux, et me fait part de son mécontentement dans un murmure, inaudible et incompréhensible, je la rassure d’un mouvement de tête. Je prends encore quelques secondes pour laisser redescendre la pression, et passe une main sur ses lèvres aventurant mon majeur sur son bouton, histoire de ne pas la laisser sans plaisir, elle se cambre sur le lit, envoyant son sexe à la recherche du mien.

Rapidement mon membre reprend son pilonnage intime, tout en puissance et en délicatesse afin de ne pas blesser ma partenaire et il ne nous faut que quelques minutes pour atteindre un nouvel orgasme à l’unisson où mes râles de plaisir se mêlent à ses cris de satisfaction. Les décharges se succèdent, chaudes et poisseuses, électriques et frissonnantes parcourant mon corps de la tête aux pieds, des pieds à la tête, je pousse un dernier soupir de satisfaction et je m’écroule à ses côtés l’entrainant avec moi sans quitter son écrin de douceur où je suis si bien installé maintenant.

J’en profite pour me retirer, elle ote le préservatif de ses mains fines, je bascule sur le dos, et sa tête se pose sur mon torse trempé de sueur. Je remonte les couvertures sur nos corps épuisés et nous quittons le monde réel pour celui des rêves dans une dernière étreinte passionnée et un dernier baiser langoureux, sans un mot, juste des regards pleins de satisfaction et de bonheur.

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