Le désir de la chair (inspiré de "Sensucht" de Rammstein)
!!! ATTENTION : La lecture de ce texte peut heurter. Le texte comporte des passages de viol. Pour public averti !!!
« Pourquoi m'avais tu fais cela. Je t'avais donné mon amour, ma confiance et toi tu m'abandonnais au moment où j'avais le plus besoin de toi. Cette sensation terrible du cœur qui se brise m'était insupportable. Il fallait absolument que je soulage ce désir que j'éprouvais pour toi. Je n'acceptais pas que tu me laisse tomber. »
Ce soir-là, il était venu la retrouver. Il connaissait ses habitudes et était entré sans difficulté dans son appartement. Il se cacha dans la salle de bain.
Elle ne se doutais de rien, comment aurait-elle pu imaginer qu'il ose revenir avec la façon dont elle l'avait jeté ? Elle entra d'un pas délassé et s'installa face à la télévision comme à chaque fois qu'elle rentrait du boulot.
Trente minutes plus tard, elle se rendit dans sa chambre se déshabillant totalement avant de pénétrer dans la salle d'eau avec l'intention de se faire couler un bain.
Lorsqu'elle alluma la lumière, il bondit sur elle étouffant son cri de sa large main. Il la projeta contre le mur afin d'anéantir d’emblée tout ses espoirs de fuite. Assommée, elle fut plus facile à gérer.
Il l'installa confortablement sur le lit, la bâillonna et l'attacha fermement aux montants. Il attendit qu'elle se réveil essayant tant bien que mal de juguler ses désirs qui le brûlaient. Sa féminité offerte en pâture et impuissante face à sa volonté, lui donnait des sensations jusque là inconnues, mélanges d’excitation et de peur.
Elle émergea comme d'un rêve. Le voyant aux pieds du lit, elle glapit de frayeur et des larmes se mirent à couler sur ses joues roses. Les traits de l'homme se mutèrent en ceux d'un prédateurs. Il se pencha sur son visage larmoyant comme s'il allait la renifler, mais suivi l'une de ses larmes qui coulait vers ses pommettes. Elle tentait de détourner son visage pour éviter son regard carnassier.
L'odeur de sa peau, la douceur de ses jambes et la moiteur de son giron lui manquait à un tel point qu'il en perdit toute raison. Autrefois, il était le bienvenu entre ses longues jambes soyeuses. Il l'avait tellement aimé, il cherchait à revivre ces moments d'intimités, de plaisirs partagés.
Une pensées le traversa comme un coup de poignard en plein cœur, « Il n'y a plus de passion, il n'y a plus d'espoir qu'un jour tout redevienne comme avant après ce que je suis en train de faire. Autant aller jusqu'au bout, le point de non retour est déjà dépasser... ». Son esprit se brisa de douleur et son psychisme s'effondra dans les limbes de son inconscient. Il était devenu un animal ne répondant qu'à son instinct.
Il se déshabilla et se frotta contre elle, son phallus en érection, il se positionna et entra de toute sa longueur. L'oiseau était de retour dans sa cachette, ce nid si chaud, soyeux et humide qui l'enserrait d'une douce étreinte. Néanmoins, cela ne le satisfaisait pas, elle pleurait, elle geignait sans se débattre, résignée face à sa force, attendant que cela passe. Il recherchait le plaisirs qu'il avait tant de fois ressentit, mais rien ne vint. Ses allers-retours restaient sans délivrance, son esprit avait disparu dans les méandres de son délire et la jouissance n'était pas au rendez-vous.
Devenue catatonique, elle semblait évanouie bien qu'elle fusse encore consciente de ce qu'il lui faisait subir. Elle sentait dans son antre, le dard qui la piquait sans relâche. Son mental se replia dans les tréfonds de son être afin de se préserver face à la violence de l'homme.
L’homme ne s’était jamais rendu compte qu’il avait besoin d’elle, de son corps, jusqu’à ce jour. Il comprit qu'il ne serait heureux nulle part. Même en la violant, il ne serait plus jamais heureux comme avant.
On ne peut pas échapper au désir, et il peut nous faire faire des choses bien cruelles.
Faits divers :
Ce matin, le corps sans vie de Julie Dupuis a été retrouvé dans son appartement à Bruxelles. Elle avait été attachée sur son lit et bâillonnée. Elle a été violée et battue à mort. La jeune femme avait rompu quelques jours plus tôt avec son petit-ami qui avait beaucoup de mal à accepter la situation. Il est a présent le principal suspect et a été interpellé par la police.
L'analyse des preuves trouvées sur le cadavre de la femme et dans son appartement est en cours. D'après le porte parole de la police, Julie Dupuis serait décédée d'une hémorragie cérébrale suite à un coup violent.
Sébastien Genet, son ex-petit-ami, plaide son innocence. Il sera maintenu en garde à vue jusqu'à la fin de l'analyse de l'ADN retrouvé sur le corps de la jeune femme.
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