- Moi : On lui dit pas que je te l’ai dit on est d’accord ?

- Amandine : Ah non surtout pas !

- Moi : Ca va être fun !

- Amandine : Mais au fait, il n’a jamais vue Marie nue alors que toi oui ?

- Moi : Je crois qu’il n’a jamais osé vouloir le découvrir avant aujourd’hui.

- Amandine : Tu penses comme moi, il a parlé de ça avec Fanny.

- Moi : C’est sûr, obsédé comme il est.

- Amandine amusée : Obsédé, tu exagère !

- Moi : Non, ce matin s’il traînait c’est qu’il se branlait.

- Amandine incrédule : Non !

- Moi : Si si, je l’ai surpris à poil, la bite a la main.

- Amandine amusée : Effectivement, il est porté sur la chose.

- Moi : Oui c’est ce que je dis en très édulcoré.

- Amandine taquine: Édulcoré, attention monsieur Pierre sort les grands mots !

- Moi amusé et souriant : Oui si tu le dit.

C’est à ce moment-là qu’on voit au loin mes parents qui nous font de grands signes. Sans nul doute il est temps de reprendre la route. On les rejoint à la voiture, on embarque de nouveau, et nous revoilà repartis.

Papa nous confirme qu’on va arriver un peu plus tard que prévu, mais qu’importe nous arriverons. Nous sortons de l’autoroute à la première sortie et nous voilà partis sur les routes de campagnes ou l’on traverse tous les petits villages.

Jean s’est lui semble-t-il rendormi, Amandine elle aussi a les yeux clos. Moi c’est un peu plus compliqué, sur ce type de route j’ai un peu le mal des transports depuis quelques années. Ces routes, plus sinueuses et avec des rythmes plus variable, m’appuient sur l’estomac et je ne suis pas au meilleur de ma forme.

Par chance je suis côté fenêtre, je l’ouvre de temps à autre lorsque je commence à vraiment être importuné. Papa, soucieux, me demande régulièrement si je vais bien. Il sait très bien que je ne supporte pas très bien, il est particulièrement attentif à sa façon de conduire qui essaye de rendre la plus agréable possible.

Malgré quelques haut-le-cœur, je tiens bon. Je pense qu’une grande part de mon aptitude à tenir est lié à mon énorme envie d’arriver, j’ai hâte de profiter de la mer et de m’amuser. On regagne finalement l’autoroute pour mon plus grand bien, et la circulation est de nouveau fluide. Après deux heures de petites routes et de villages, je me sens mieux sur un rythme plus stable et moins sinueux.

Maman est-elle moins emballée, elle qui adore voir du pays et préfère les petites routes… Elle ne manifeste pas une grande déception puisque qu'elle sait pertinemment que si on ne prenait que les petites routes nous en aurions pour deux jours de voyage.