- Amandine : Par contre il y a une chose aussi, je déteste les menteurs.

- Moi : Moi aussi.

- Amandine : Je préfère que tu me dises que tu as été avec une fille que ce que tu me mentes en disant que c’est un garçon et que je découvre que c'était une fille.

- Moi amusé : Oui c’est un peu pareil, je pense que lorsqu’on découvre un mensonge comme celui-ci on se dit que ce n’est que le haut de l'iceberg et que ça cache probablement quelque chose de bien pire.

- Amandine : Oui effectivement c’est possible.

- Moi : Mais au fait pourquoi on parle de ces choses-là ?

- Amandine : Bah je ne sais pas.

- Moi : Tu avais besoin de te rassurer peut-être.

- Amandine : Je crois que je me projette déjà bien avec toi, et que comme je sais qu'à la fin des vacances on va être probablement séparé et que j’essaye de l'anticiper.

- Moi : Ah d’accord.

Effectivement je n’ai pas pris le temps d’y penser, trop occupé à profiter de l’instant présent avec ma chère Amandine. Forcé de me dire qu’il est tout à fait possible qu’on soit effectivement très vite contraint de vivre et d'étudier loin l’un de l’autre.

J’ai déjà entendu dire que les couples à distance c’était compliqué, je me dit qu’il y a effectivement des risque mais que comme nous avons attendu un long moment avant de se mettre ensemble ça devrait bien se passer.

On parle un peu de son ami(e) qui a un copain jaloux pour ne pas dire excessif, à ce niveau-là c’est vraiment exagéré. Puis finalement nous sommes rejoints par mes parents qui ont visiblement retrouvé Jean. Il semble plutôt souriant alors qu'a priori Papa et Maman lui ont fait la leçon.

- Amandine : Bah alors Jeannot, où tu t'étais enfuit ?

- Jean : J’étais avec Zoé elle m’a présenté son petit frère qui s’appelle aussi Jean on a presque le même âge.

- Amandine : Ce n’est pas banal ça, même prénom, même âge.

- Moi : Effectivement et même endroit !

- Papa : Et apparemment même humour pourri.

Toute la famille rigole car effectivement Jean n’a pas un humour très développé, ou du moins ces “blagues” tombent très souvent à l’eau. Même Jean rigole, il a conscience de sa faiblesse, moi je n’en sors pas souvent des blagues.

Mes parents tout comme Jean sont bientôt secs, on plie nos affaires puis on rentre à la maison, on range tout rapidement, on monte se changer avec Amandine. On se hâte, on a tous très faim.

Lorsqu’on se change, Amandine me taquine très gentiment en remuant ses fesses devant moi lorsqu’elle ne porte que ses sous-vêtements.

- Moi amusé : T’en fait pas on en profitera tout à l’heure.

- Amandine : J’espère bien.