Chapitre 15. Lysa et Délia.
### Amina ###
Enfin cette mission se terminait, je regrettai amèrement de n’avoir pas pu l’accompagner. Oui, Délia était certes compétente, mais la proximité d’Eva, de Tsela et de Délia me fit penser que Pierre était trop bien entouré.
Depuis notre mariage et surtout notre voyage de noces, j’avais noté que Pierre était un jouisseur. En fait je devrais corriger, depuis le début Pierre était un profiteur de femmes. Ma mère en était le meilleur exemple ! À ce propos, elle m’avait déjà téléphoné plusieurs fois pour me demander quand il rentrerait.
Je savais que Pierre m’aimait, tout comme son amitié pour Ninah était indéfectible. Et la nouvelle secrétaire qui prétendait ne pas aimer les hommes, je n’y croyais pas beaucoup. D’après moi, après la nuit où je l’avais caressée bien involontairement, je compris qu’elle aimait le sexe. Si jamais elle parvenait à se faire câliner par Pierre, elle serait irrémédiablement conquise. Tsela même, si elle avait toujours nié était certainement tombée dans le panneau.
À son arrivée à l’aéroport, Pierre me téléphona,
– Bonsoir, ma chérie, notre vol de retour a été très secoué, Je crois que depuis que je vole à l’intérieur du Congo, ce fut un des plus mauvais. Zakpa était à l’arrivée mais pas de nouvelles de Joseph qui devait ramener Délia chez son frère. Comme le détour est trop grand à cette heure, je la ramène à la villa. Demain on ne travaille pas, je m’arrangerai pour la faire reconduire.
– Bonsoir mon amour, je crois savoir la raison de l’absence de Joseph ! Ma chère mère vient de m’annoncer sa venue. Elle prétexte de venir prendre de mes nouvelles. Cela ne m’arrange pas, mais je vais la loger avec ta secrétaire. Ainsi on aura la paix cette nuit. Je vais demander à Ninah d’ajouter deux couverts.
Ninah contente de retrouver Pierre à la maison, fut moins enthousiaste à l’annonce de deux invités inattendus.
– Ce n’est pas un problème pour la nourriture, ni pour le travail, mais pour toi, ta mère voudra tout savoir, de toi, de Pierre et de sa nouvelle collaboratrice. Heureusement c’est la fin de semaine. Elle aura un dérivatif avec Délia, tu pourras te reposer avec Pierre !
– Me reposer ? je ne suis pas très en forme, tu devras me relayer Ninah.
– Oh, j’aurais bien aimé passer la nuit avec Délia, elle doit s’attendre à retrouver tes caresses. Mais ta mère va certainement coucher avec elle !
– Oui, peut-être, je regrette cette nuit-là. Dieu sait ce qui s’est passé durant la mission. Pierre et les deux secrétaires !
Pierre arriva juste un peu avant maman. Ce furent de longues embrassades. Pierre resta longtemps à me cajoler, il demanda des nouvelles de ma santé. Je dus lui avouer que certains jours j’arrivais plus tard au bureau, car mon petit-déjeuner ne voulait pas rester dans mon corps. Il me promit de m’emmener début de la semaine prochaine chez le gynéco.
Ninah, elle aussi le garda avec des bisous et des caresses. Délia, vint m’embrasser avec un sourire franc, je constatai cependant qu’elle montrait des signes évidents de fatigue qu’elle imputa aux longues journées de marche dans les plantations, les journées interminables à rédiger les rapports et surtout le vol de retour. Elle avoua avoir la trouille de sa vie en traversant les orages et les trous d’air.
– De plus, dit-elle j’ai vraiment mal dormi, le logement était prévu pour Pierre et toi, Paul a fait rajouter un petit lit inconfortable et une séparation au milieu de la chambre pour me donner un peu d’intimité.
– Je comprends, je n’ai vraiment pas eu le courage et la force d’accompagner Pierre. Pour les prochaines missions, je veillerai à prévoir un logement décent. Ce sera le cas dans nos filiales où les cases de passages sont plus confortables. Par contre, pour ce soir, tu devras partager la chambre visiteur avec maman qui s’est annoncée à la dernière minute. Pierre dormira dans la seconde chambre car la nuit je dois me lever trop souvent.
L’arrivée de maman quelques minutes plus tard, me fit grand plaisir, j‘espérais qu’elle me rassure un peu. Elle fut plus intéressée par l’état de santé de Pierre et assez étrangement resta parler longtemps avec Délia.
Ninah, ce soir resta à distance de Lysa, cela me rappelait l’étrange incident entre maman et la boyesse lorsqu’elle refusa la visite de maman venue pour coucher avec Pierre.
Ninah me raconta après le repas que maman n’avait de cesse de caresser le ventre et les jambes de Pierre, qui essaya d’écarter les attouchements trop intimes.
– Cette nuit, je vais dormir avec Pierre, pour le protéger des assauts nocturnes de Lysa ou de Délia. Je ne fais confiance à aucune des deux, dit-elle, ta mère voulait déjà tâter son sexe durant le repas, et Délia avait le regard trop troublé en voyant les tentatives de ta mère.
– Tâche de savoir ce qui s’est passé dans la chambre que Pierre a dû partager avec sa secrétaire, demandais-je.
– Heureusement que je ne lui ai pas administré d’excitants, dit-elle encore.
Pierre vint me cajoler avant d’aller dormir, j’aurais bien aimé le garder près de moi, mais ma fatigue était trop grande. Pierre avoua être fort fatigué également.
– Je verrai demain, dit-il, malgré mon envie de toi et Ninah, j’espère me reposer cette nuit, loin de Lysa.
– Comment était Délia ? demandais-je.
– Elle est très professionnelle. Paul fut surpris de ses connaissances et son aptitude à prendre en sténo les échanges durant les réunions. Je crois qu’on a fait un excellent choix en l’engageant.
– Tant mieux, bonne nuit mon amour, je suis contente que tu es rentré.
### Pierre ###
Lysa était vraiment infernale, pendant toute la soirée elle fit des tentatives pour m’exciter nonobstant la présence à mon côté de Délia.
Maman espérait malgré tout partager mon lit et fut très déçue d’être reléguée dans la troisième chambre avec Délia. Heureusement pour moi, Lysa me fit un baiser très froid sur la joue. Délia, elle fut plus tendre et me fit un baiser appuyé en me murmurant un « à demain » très gentil.
Ninah, m’attendait dans la chambre, elle avait revêtu une longue tunique, dont la partie haute jusqu’en dessous des seins était fort transparente.
– Tu veux un massage avant de dormir ? me demanda-t-elle.
– Oui, c’est une bonne idée, surtout mon cou, les épaules et le dos.
– Oui, patron dit-elle en me souriant.
C’était vraiment une bonne idée, elle prit une fiole et laissa couler un peu dans mon dos, je fus surpris du contact chaud du fluide.
– Ne sois pas surpris Pierre, j’ai découvert cette huile très récemment, elle te détendra et réchauffera tes muscles. Tu es vraiment très tendu ! Tu as des soucis ?
– Un peu Ninah, Paul le propriétaire qui nous invitait, a renié sa femme pour adultère durant notre séjour. Elle couchait avec tout mâle que le voulait bien.
– Tu as couché avec elle ?
– Non, bien qu’elle ait tenté de me séduire par deux fois pendant l’inspection de ses plants.
– Paul m’a remercié d’avoir refusé, je n’ai pas dû lui en parler car il la surveillait depuis quelque temps. Il l’a viré sans indemnité et le soir une jolie servante partageait déjà sa couche.
– Ça te plaît mes massages ?
– Oui Ninah. viens dormir maintenant, tu m’as manqué. Protège-moi cette nuit de Lysa.
– Seulement de Lysa ?
– Oui, ma gazelle.
Elle ne se fit pas prier et vint se coucher comme d’habitude en cuillère dans mes bras.
### Délia ###
Je n’étais pas déçue de rester encore un peu plus longtemps en compagnie de Pierre, par contre la perspective de partager la chambre avec la mère d’Amina, c’était moins drôle. Cette femme était magnifique, elle était typée, originaire du Katanga comme moi, mais ne paraissait pas tellement âgée pour être la mère d’Amina. Pendant le repas, je fus choquée de constater ses tentatives de séduire Pierre qui avait toutes les peines du monde d’écarter les attouchements de sa belle-mère. Nous nous retirâmes dans la chambre visiteur que Ninah nous avait attribuée. Le luxe était identique à l’autre chambre où j’avais dormi avec Amina. Lysa alla directement dans la salle de bains pour se changer, je profitai de ce moment de solitude pour me changer et mettre une tunique que j’avais utilisée durant la mission. Lorsque Lysa sortit, elle avait revêtu un déshabillé très érotique, ses seins se voyaient par transparence. Je la matai peut-être avec trop d’insistance.
– Que regardes-tu avec autant d’attention ? demanda-t-elle.
– Lysa, c’est que tu es belle !
– Oui, le veuvage ça conserve ! dit-elle en riant. Ce n’est pas toujours drôle, ajouta-t-elle. Mais je me débrouille. Et toi que caches-tu sous cette tunique informe ? Tu as un petit ami ou un amant ?
– Non, Lysa je suis célibataire et je vis chez mon grand frère.
– Tu n’as pas de petit ami ? j’ai du mal à le croire.
– Lysa, autant te l’avouer, je n’aime pas les hommes, j’ai eu quelques expériences qui m’ont déplu.
– Et avec les femmes ? Tu as déjà essayé avec les autres filles au bureau ?
– Non, Je n’ai pas vraiment pas eu le temps de lier connaissance, la première semaine j’étais en formation avec Amina et Tsela et puis j’ai accompagné Pierre en mission chez le père de Tsela.
– Tu as couché avec Tsela ?
– Non, elle était avec son mari !
– Alors tu as couché avec Pierre ?
– Pas du tout !
Cette femme était policière ? Je pense qu’elle voulait contrôler son gendre, s’il avait un deuxième bureau. Elle ferait mieux de surveiller la boyesse.
– Non, je ne couche pas avec mon patron, il ne m’intéresse pas et je ne veux pas faire de la peine à Amina qui m’a engagée !
– Bien, viens te coucher dans mes bras alors, tu pourras apaiser mon corps. Certains soirs mon célibat me pèse.
Elle me serra dans ses bras et mit immédiatement ses mains sur mes seins. Là, elle était directe, elle caressa et pinça légèrement mes tétons à travers ma tunique. Elle savait bien comment séduire une fille comme moi !
– Oui Délia, souvent je couche avec une de mes ouvrières quand ma tension devient trop importante. Ce soir, la présence de mon gendre m’a fait penser à mon mari qui était un bon amant. Tu pourras me caresser cette nuit ? Es-tu incisée ?
– Non mes parents étaient contre cette pratique. Je peux te caresser Lysa mais je ne suis pas très douée.
– Je suppose que tu te masturbes de temps en temps, eh bien caresse-moi comme lorsque tu te masturbes !
Elle prit mes mains pour les distribuer sur son corps, une main sur ses seins encore bien fermes, l’autre main entre ses cuisses. Elle glissa sa main entre mes cuisses aussi. Très rapidement la chambre résonna de gémissements. Lysa était vraiment en manque, je me doutais que son gendre devait lui donner des phantasmes. Je crus à un moment entendre dans ses gémissements qu’elle prononça le nom de Pierre.
Lorsqu’elle eut son orgasme, elle me serra contre son corps et enfonça ses doigts dans ma fente et je sentis le plaisir m’envahir brutalement.
– Oh Délia, tu me plais ! Viens me voir à l’atelier, je t’offrirai une robe si tu me baises encore.
NDA : Voilà, Lysa a quand même trouvé un dérivatif !
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