Chapitre 21.  Confidences de Ninah à Délia.

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### Délia ###

Le baiser d’Amina, sur ma bouche me mit en émoi, jamais jusqu’à présent elle ne m’avait prise ainsi devant Pierre ! Elle portait un top léger qui laissait apparaître ses seins par transparence. J’eus envie de caresser sa poitrine qui allait sans doute encore devenir plus attirante par sa grossesse.

Pierre se leva et alla dans sa chambre pour se changer, il revint peu de temps après, revêtu du kimono portant un dragon dans son dos. J’adorai cette tenue, parce qu’il était très attirant et que cela cachait à peine son érection. Ninah proposa de préparer le repas et je me portai volontaire pour l’aider, je trouvai cela normal vu que j’étais une charge supplémentaire en tant qu’invité.

Dans la cuisine, elle me demanda si je désirai changer de vêtements, car le passage à la villa me laissait sans vêtements de rechange. Je portais toujours la robe à fleurs légère que Pierre avait soulevée pour me masturber. Elle me prêta un short et une blouse qui étaient un peu trop justes pour moi. Dans le miroir de sa chambre je vis que le short bleu uni dessinait en relief le renflement de mes lèvres intimes et la blouse trop serrée montrait mes tétons érigés.

– Tu es très attirante comme ça, dit Ninah, cela va certainement plaire à Pierre.

– Tant pis, répondis-je, ce n’est pas spécialement ce que je désire, Pierre est déjà suffisamment excité.

– Je l’ai vu en arrivant, dit-elle, Pierre réagit toujours lorsqu’on le serre de trop près.

– Oh, Ninah, ce n’était pas intentionnel, mais au bureau déjà, je ne pouvais pas rester calme. Je l’avoue, Pierre a dû me calmer avec sa main !

– Oh, comment il a fait ?

– J’étais dans mon bureau où je tentais de me masturber avec une règle. Pierre est entré brusquement et m’a interrompu, sans que je demande quelque chose, il m’a entraîné dans son cabinet de toilette. Là, il a mis ses doigts dans mon vagin sans bouger, je me suis masturbé sur ses doigts.

– Ouf ! j’en apprends tous les jours, il ne m’a jamais fait cela ! Et ça t’a plu ?

– Oh, oui ! Mais Pierre n’était pas très content, j’ai vu qu’il était en pleine érection. Maintenant il est toujours gonflé à bloc ! Comment faire ?

– Ne t’en fais pas, je trouverai bien une solution.

Ninah me mit des plats en main et je la suivis pour dresser la table. En entrant dans la salle à manger, je vis Amina assise sur les genoux de Pierre dans le grand divan, donnant des câlins à son mari. Cette vue, me donna des crampes au ventre. Amina se redressa à notre entrée et j’eus durant un bref instant la vue sur le sexe de Pierre qu’il escamota rapidement.

– Oh, Délia, je vois que Ninah t’a donné d’autres fringues ! Tu es bien jolie ainsi, viens t’asseoir à côté de moi !

Le voisinage d’Amina, ne me calma vraiment pas du tout ! Ses seins dressés pointaient contre le tissu très transparent, je sentis du fluide s’échapper de mon intimité. J’étais certaine d’avoir une tache d’humidité entre les jambes du short.

La situation s’aggrava encore lorsque Amina dans un geste de tendresse mit sa main sur ma cuisse. J’étais certaine qu’elle avait dû sentir l’humidité du short, mais elle ne fit aucun commentaire. Pendant tout le repas, j’eus des envies de sexe que je ne pouvais pas calmer. Mon excitation augmenta encore lorsque je vis la main de Ninah disparaître sous la table. Mon imagination combla ce que je ne pouvais pas voir. J’étais certaine que Ninah devait caresser Pierre, j’en eus la confirmation dans le regard lubrique qu’il adressa à sa deuxième épouse.

À la fin du repas, en me levant, je vérifiai d’abord l’assise de ma chaise mais heureusement, il n’y avait pas de trace. Par contre j’eus l’impression qu’en me levant, le liquide coula de plus belle. Je n’étais pas la seule à constater l’incident. Ninah, dans la cuisine me donna un petit linge intime pour absorber tant bien que mal le flux entre mes cuisses.

– Délia, murmura-t-elle, qu’est-ce qui te met dans cet état ?

– Non, ce n’est pas Pierre avec son bâton protubérant, mais Amina ! Ses tétons érigés et ses baisers profonds me chamboulent totalement.

– Tu es amoureuse d’Amina ?

– Peut-être, ça me plairait bien de dormir avec elle.

– Demande-lui, elle n’est pas encore couchée et Pierre non plus.

– Non, je ne veux pas prendre la place de Pierre, il sera absent plus de deux semaines. Qu’Amina profite de sa présence.

– Tu veux dormir avec moi alors ?

– Je ne veux pas te priver de ton mari.

– Bien, alors je reste avec toi, je te tiendrai compagnie alors, car toute seule tu risques de chercher des caresses pendant la nuit et de déranger les autres habitants de cette maison.

Nous sortîmes de la cuisine, je fis la bise du bonsoir à Amina et Pierre et je suivis Ninah dans la deuxième chambre. Ninah me donna à nouveau la nuisette de la mère d’Amina, je fus heureuse d’enlever ce short et la blouse qui me serraient vraiment de trop.

Je pris mon téléphone pour regarder les derniers messages, lorsque Ninah me signala qu’on avait internet à la villa et me donna les codes inscrits sur une feuille qui se trouvait dans un tiroir de la table de nuit.

Je proposais en échange de lui apprendre comment y accéder avec son téléphone qui comme le mien, était un modèle très récent offert par la société. En fait Ninah, n’utilisait cet appareil que pour communiquer par téléphone avec sa sœur ou Pierre. Je ne fus pas très surprise que cette fille se débrouilla très rapidement avec la messagerie. Pour rire elle envoya un message à sa sœur et à Pierre qui répondirent très rapidement.

– Merci Délia, ainsi je pourrai désormais communiquer avec Pierre sans le déranger. Car je sais que lorsque je l’appelais au téléphone je devais être certaine de ne pas le déranger dans une réunion. Avec la messagerie, il pourra me répondre lorsqu’il sera disponible.

– Je suis contente que cela te plaise. Je dois d’ailleurs te féliciter pour ton écriture et ton orthographe, tout à l’heure dans la cuisine j’ai vu ta liste d’achats que tu as préparée, qui t’a appris ?

– J’étais une élève douée à l’école de cuisine, les sœurs voulaient que nous puissions être autonomes dans la gestion du ménage pour nos futurs patrons. Au début lorsque Pierre fut seul à la villa, je lui proposais souvent la liste des achats à faire. Parfois il ajoutait quelque chose et me laissait l’argent pour que je fasse les courses avec Zakpa ou Benjamin. Pierre m’a fait confiance dès le premier jour.

– Sans être indiscrète, tu t’es vite trouvé dans son lit ?

– Non, je dormais encore chez ma tante. J’ai demandé à Pierre de pouvoir utiliser la boyerie pour m’éloigner de mon oncle qui devenait trop insistant. J’ai apprécié Pierre comme patron car il m’a toujours respecté. Au début j’ai dormi quelques fois avec Amina, je voulais que nous soyons amies et nous nous sommes caressées. Pierre ne voulant pas manger seul, m’a rapidement demandé de ne manger avec lui, même lorsque Amina était présente. C’est avec la complicité d’Amina que j’obtins de réaménager la boyerie. Puis j’ai rencontré une amie de longue date de Pierre qui est hôtesse de l’air, elle s’appelle Brigitte. C’était une grande amie de Pierre et lors de ses escales elle couchait avec Pierre. Durant son premier séjour elle m’a initiée au « sexe plaisir ». C’est elle qui m’a confié que Pierre aimait les femmes mais les respectait. Après le départ de Brigitte, j’ai été attirée par Pierre…

– Et tu as fini dans son lit !

– Oui mais je n’avais pas l’idée que j’allais tomber amoureuse de lui. Je n’ai pas souvent dormi dans la boyerie.

– Et Amina ?

– Nous sommes devenues de grandes amies, pour faire court : Pierre n’a pas eu à choisir, il nous a épousés toutes les deux.

– Et comme j’ai pu le constater tu t’entends bien avec ta « sœur ». Tu ne veux pas avoir aussi un enfant de Pierre ?

– Si, mais la nature ne m’a pas donné cette chance. J’ai été gravement malade, Pierre a même cru que j’allais mourir. Mais il a forcé un médecin à me soigner comme si j’étais un cadre de la société et il m’a sauvé. Mais je ne pourrai jamais enfanter. Voilà, tu connais toute mon histoire en très raccourci.

– Merci Ninah, dis-je, as-tu déjà pensé à des prénoms pour les jumeaux ?

– Oui, mais Pierre voudrait des prénoms français mais aussi des prénoms authentiques, les enfants seraient enregistrés avec les deux prénoms.

– Si tu veux, on peut regarder sur Internet, des exemples de prénoms ?

– Oui, pourquoi pas.

Au bout de quelques heures de recherches, on n’avait rien de bien fameux. Ninah était fatiguée et moi aussi. Elle me proposa de continuer la recherche le lendemain avec Amina.

### Pierre ###

À peine Délia et Ninah disparus dans la seconde chambre, Amina se lova dans mes bras dans le grand divan.

– Pierre, comment se comporte Délia au bureau ?

– Professionnellement, elle est très efficace, même si elle a cherché longtemps une solution pour le logement dans les deux entités programmées.

– De mémoire, ces plantations ne sont plus du tout productives, me dit-elle.

– Oui Amina, tu as entièrement raison, mais Paris et le DG veut réactiver ces filiales plutôt que de les laisser à l’abandon. De plus, l’État congolais pourrait nous retirer leur exploitation pour les confier à des amis du gouvernement.

– Donc, tu vas essayer de réhabiliter ces terres.

– Oui, et même si le médecin te recommande le repos, je compte bien te faire un rapport complet de notre visite au retour pour mettre ensemble nos idées et de faire des suggestions viables au prochain Conseil.

– Et en dehors de son travail ? car tu n’as parlé que de son attitude professionnelle.

– Délia reste une énigme pour moi. Tu te rappelles certainement lors de son interview qu’elle a déclaré ne pas aimer les hommes. Ninah, ne partage pas notre opinion. Puis il y a eu un incident au bureau lorsqu’elle est venue m’annoncer la solution pour le logement. Elle avait suivi ta suggestion de demander à des cadres de céder temporairement leur logement. Elle était tellement contente qu’en voulant s’asseoir sur le coin de ma table, elle est tombée et sans mon intervention elle se serait peut-être blessée. En la rattrapant j’ai dû la troubler. Car quelques minutes plus tard en entrant dans son local, je l’ai surprise à vouloir se masturber avec une règle graduée.

– Mon Dieu !

– Oui, je trouvais cela inhumain de la laisser dans cet état et je l’ai calmé.

– Comment tu as fait ?

– Je l’ai masturbé avec mes doigts.

– Comme ça dans son bureau ?

– Non je l’ai emmené dans mon cabinet de toilette pour ne pas être surpris par d’autres employés.

– C’est tout ?

– Oui, Amina, je n’ai plus été capable de travailler ensuite, j’ai dû me masturber mais même cela, ne m’a pas calmé et on est rentré à la villa. Ninah a compris immédiatement que quelque chose clochait. Elle pense que Délia est amoureuse de toi et peut-être tente-t-elle de se rapprocher de moi pour finir dans ton lit.

– C’est plausible, mais toi, que vas-tu faire durant la mission ? Maintenant même, ta lance est toute dure et je vais te calmer. Je ne veux pas te laisser ainsi.

Amina passa sa jambe par-dessus des miennes pour me chevaucher face à face. Mon soldat réagit instantanément et se montra avec enthousiasme entre les plis de mon vêtement. Amina le saisit en douceur et le guida dans son intimité. Amina devait être fort émoustillée par notre conversation car elle eut coup sur coup deux petits orgasmes sans beaucoup de préambules. Ce n’est qu’après, lorsque j’entamai de longs mouvements de va-et-vient pour me décharger toujours dans cette position. Le jeu était vraiment très excitant et Amina rendit les armes peu après.

Amina jouissait encore lorsque la porte de la chambre s’ouvrit pour laisser entrer Délia dans le salon…

NDA : qui peut deviner la suite ?

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