La folie.
"Il n'y a point de génie sans grain de folie", souvent cette phrase m'est revenue en tête, la plupart du temps lorsque je me sentais seule et abandonnée. Je n'ai jamais eu d'amis mais jamais d'ennemis non plus, j'ai eu mes moments de joies et de peines comme tout le monde mais alors, pourquoi dois-je subir ça ?
Regardez-moi, dans une chambre, si une telle pièce peut être appelée comme cela, les murs sont blanc de par leur texture, le néon m'aveuglent et mes bras se trouvent entraver de par une chemise blanche. Bienvenue dans ma chambre capitonée et ma camisolle de force. On dirait une folle ! Mais ils me prennent pour une folle, c'est pour ça que je suis enfermée ici. Ils me shootent à tel point que parfum je ne peux même pas réfléchir, bouger ou parler ! Quelle merde !
Bordel mais il faut qu'ils comprennent, j'ai rien fait moi. J'ai rien fait pour être dans un endroit où s'entreprosent des fous et malades mentaux et peut-être, une infime partie de personnes qui sont comme moi. Ils ne comprennent pas que je suis innocente !
J'ai toujours essayer d'être moi-même, de ne pas me conformer aux autres, à être originale et....Peut-être que c'est ça qui m'a fait en arriver là ?
Les idées floues et si peu cohérentes, un esprit perdu et divaguant au grè des médicaments agissant, des gestes ralentis et imprécis. J'ai l'impression d'être droguée, je ne tiendrais surement pas longtemps alors pourquoi ne pas faire comme eux ? Pourquoi ne pas crier, cracher, frapper, insulter le premier venu, temps pis s'il est là pour m'aider. J'ai perdu foi en l'humanité et tout ce qu'elle représentait. Je pensais pouvoir aider mon prochain et voilà ce que je récolte....
- Bon maintenant ferme ta gueule et laisse moi parler, j'en ai marre de devoir supporter ton charabia incessant. J'ai aussi le droit de contrôler ce corps un petit peu ! Et on va bien s'amuser...
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