Bof
Il était difficile de ne pas penser. Sous les verrières, on entendait la pluie clapoter doucement sur les vitres. Malgré l'interdiction de sortir, emprisonner à rester à l'intérieur, aux chauds, au sec, on enviait ceux qui étaient dehors. Les petits oiseaux continuaient de gazouiller malgré la bruine. Les rongeurs continuaient de dormir dans leur terrier. Les plantes vertes continuaient de pousser. Elles déversaient le peu de gouttes qu'elles recueillaient dans la feuille suivante, jusqu'au sol. Tous s'étaient arrêter pour se protéger d'un peu d'eau sur la tête. J'enviais ce qui ne se souciait pas de ses détails : les plantes vertes qui peu importe le temps continuait leur vie indifférente et immobile.
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Les lumières, le rire, les couleurs. Dans une ambiance animée mon âme tourbillonnait autour de tous ces êtres. Un sourire ravageur plaquée à mes lèvres rouges, pendu au bras d'un charmant cavalier, des breloques scintillantes aux poignets, j'étais dans mon éléments. Que j'adorais ce genre de fête qui s'étalait jusqu'au bout de la nuit. Le vin coulait à flot dans ma gorge, mes pétillait d'ivresse, mon rire s'élevait plus aigu que les douces cordes de la chanteuse du bars.
- Messire ! Venez danser !
Dans des rondes de jupons, je tournoyais sur le plancher ciré dans les bras d'un énième jeune homme. Que j'aimais ces moments de folie qui trompait la monotonie du quotidien. Le jazz coulait sur ma peau. Les lumières des ampoules électriques baignaient mes mouvements. Les couleurs chatouillant des robes noyaient ma conscience. Et les sourires excentriques de ces garçons fortunés éveillaient mon plaisir.
Divin ! est-ce que le paradis pouvait ressembler aux meilleurs cabarets à la tombée de la nuit ? En attendant que ce soit possible, je noyeraies ma folie dans de forte dose d'alcool.
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