(DÉFI) L'Irréparateur

Une minute de lecture

Je ne suis pas un dieu de l'air, ni de la terre,

Ni sur cet écoumène un dieu de l'océan,

Mais simplement un homme, un homme au cœur béant,

Que la cendre nourrit tel un vieux cimetière.

Et dans ces grands yeux pers, ils brûleront encore,

Ces immeubles, ces toits, ces abris, ces maisons,

Spectacles de mes nuits, de toutes mes saisons,

Danse fatale, adieu monde versicolore.

Vous êtes, ô briquets, les modernes tridents

Des maîtres d'un enfer propagé par extase !

Flammes, caressez donc le ciel comme Pégase

Et déployez la rage en ces ballets ardents.

Jaune opium d'un être asservi par le diable,

À feux, à sang, splendeur du plaisir assouvi

De voir ceux qui m'ont fait devenir ce nervi

Ne laissant sous son pas que de l'irréparable.

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