deuxième version de mon début d'histoire
Trente ans plus tôt...
Dans un petit village situé au Val d'Oise, les parents de Michel exerçaient la profession d'instituteur, en même temps maire et sa femme pharmacienne.
Depuis tout jeune, Michel se montrait dur. Il joua avec un chat d'une manière sadique. Il lui tira sur sa queue en le suspendant en l'air. Il prit plaisir à découvrir la souffrance par la protestation de l'animal par les gémissements. Alerté par les bruits, le père le surprit sur les faits. Sa femme très croyante, l'obligea à écouter les cours de catéchisme donnés par le curé, dans l'espoir de voir son fils se tenir correctement. Mais elle savait, qu'il ne manquerait pas de se dédire, pour ne pas commettre d' autres actes de tortures sur des êtres inoffensifs. Assurer la gestion de son commerce et l'éducation de son fils, elle ne pouvait pas comprendre sa méchanceté cruelle.
Michel se rendit avec d'autres camarades à son cours. Le curé avait une ossature robuste qui pouvait exercer une autorité. Cependant, dès son entrée, Michel le défia, il dessina sur son cahier, des diagonales dans tous les sens et finit par représenter un craboulli. Il sortit dehors, il frappa le ballon. Celui-ci brisa les pots en terre. Le chien aboya, la bave dégoulinait de sa gueule. Michel ne put s'empêcher de s'exclamer :
— Tu vas te taire sale cabot !
Michel commença à donner des coups de pied. Puis lorsqu'il vit un bout de bois qui traîna sur le sol, il le saisit et le tapa sur le dos. Averti par les plaintes et le ramdam, le père Crabus accourut et l'arrêta par la voix, le visage contracté par la colère :
— Tu n'es vraiment pas gentil. Je ne peux pas te garder, tu as le démon en toi. Je vais te bannir des cours.
Le renvoi fut immédiat. il dansa et gesticula dans tous les sens, une boîte de cirage posé sur une table, il se jeta dessus et s'en mit sur les doigts et sur le visage.
— Tu vas rester tranquille ! Tu es le contraire de Pierre, il est dans un état d'inertie !
Pierre était un exemple d'oisevité, Michel profitait souvent de le taquiner, il ne se défendait jamais. Contre toute attente, Michel se s'apprêta à se bagarrer.
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