qui s’habitue :
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On s'habitue. A l'absence
Il y a d'abord la morsure du manque.
Douloureuse. Profonde. Qui coupe le souffle. Qui laisse cette impression de crever. Et puis le temps, ensuite. Qui s'étire ou qui file et qui fait son effet. Qui n'efface pas mais qui tempère. Qui donne à croire qu’on peut se relever.
La résignation, enfin, se dire qu'on respire encore. Qu'on est toujours en vie. Même si c'est moins bien. Même si c'est moins joli.
On s'habitue. À l'absence. Parce qu’on n'a pas le choix. Accepter ce qui n'est plus et être encore debout.
- Les mots sons -
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