Elle jouait du piano
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Les virevoltements de la douce mélodie,
Qui éveille mon âme là où tout est tari,
La jeune femme assise au piano jouait,
Belle ainsi concentrée sur les prompts couplets.
Le feu qui aimait ainsi danser à son rythme,
Incitant à la tentation divine infime,
Elle épouse nos souffrances toujours indomptées,
Incomprise du temps qui la laisse esseulée.
Si tendre de contempler le requiem-ci,
De la jeunesse pure qui outrepasse la vie,
La jolie ne sait pas que je la ressens vive,
Et vous qui ignorez pourquoi je suis resté,
Sur ce pianoforte joue le fantôme aimé,
Si seule, qu’impossible que mon âme n’y survive.
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