Je l’avais recouvert entièrement de noir, pensant lui redonner une allure

Mais au fond je savais que c’était de mon cœur que j’en trouvais la peinture

Ce miroir me faisait du bien à observer, mais il semblait si fade et triste

Que maintenant tout sombrement vêtu, je me rends compte que ce sentiment m’habite

Oui en réalité c’est moi qui suis triste, alors que je me leurrais pour faire comme un artiste

La honte qui se reflète dans la glace, mon désir d’oublier et de prendre la fuite

Cela ne servirait à rien car l’âme est trop honnête, même le temps ne pourra me guérir

Il ne fera que détériorer la peinture noire de mauvaise qualité, qui tâchait mon miroir.