Le commencement d'une nouvelle vie
La calèche stoppa me sortant ainsi de ma rêverie. Un jeune monsieur à la chevelure souillée en descendit et s'avança vers Philippe et moi. Je me souviens qu'il nous regarda d'un air plus qu'étonné, il nous a demandé qui nous étions, je ne voulais pas qu"il le sache alors j'ai répondu que je m'appelai Jean et mon ami Henri. Je ne voulais pas retourner au chateau, bien sur nos vêtements portaient à confusion, nous étions vêtu des plus beaux tissus du royaume, heureusement pour nous cet homme ne fît aucun rapprochement entre nous et la disparition du Dauphin, après tout peut être n'était t'il même pas au courant, mon père n'avait peut être pas signalé nos disparitions. Philippe ou devrai-je dire Henri me lança un regard déçu, je savais que lui voulais rentrer mais je ne pensais qu'a moi. J'étais heureux et désireux de le rester. Philippe dit à Baptiste, le conducteur de la voiture, que nous nous étions perdu et que nous ne savions pas d'où nous venions il nous emmena donc à une auberge d'un village à côté sans nous poser plus de questions. Aujourd'hui encore je ne sais si ce n'était par naïveté de sa part ou simplement si il s'en fichait. Peu m'importe ce qui compte c'est qu'il nous y loua une chambre pour une semaine le temps de trouver une solution à notre problème. C'est alors que de Dauphin et fils de Duc nous passions à de simples orphelins sans domicile. Je crois me souvenir que Philippe me demanda pourquoi j'avais menti, et à vrai dire je l'avais fait sur un coup de tête et le regrettai même un peu, j'avais peur parce que jamais je ne m'étais confronté à la vie et ses problèmes, je ne savais pas me débrouiller tout seul mais je savais que maintenent ma vie ne serai plus jamais la même.
Le matin du deuxième jour dans cette auberge, j'étais étonné de ne toujours pas voir de gardes patrouiller pour nous retrouver. Il était évident que nos parents étaient au courant de notre disparition. Peut être qu'ils étaient arrangés par notre disparition, au fond de moi je savais que non, après tout ils avaient besoin de moi, la France avait besoin de moi j'étais l'héritier du trône. J'étais en colère, j'étais furieux, je pense que c'est ce jour là que je compris que je n'étais pas prêt de rentrer chez moi, après tout qui croirait à mon histoire si je disais que j'étais le Dauphin, si aucune disparition n'avait été signalé par mon père. Je n'étais plus le Dauphin Louis j'étais un jeune garçon perdu renommé Jean. Je n'étais personne.
J'alla voir Philippe, celui que désormais j'allais appeler Henri. Je lui demandai ce que nous pourrions bien faire. C'est alors qu'il me dit que nous devrions peut être faire en sorte de sortir de cette auberge pour être accueilli dans un véritable famille, commencer une nouvelle vie puisque nous n'avions aucuns moyens de rentrer chez nous. Alors lui et moi sommes partis voir la femme de l'aubergiste, Michelle, et nous lui avons demander comment fallait-il faire pour se faire adopter. Elle nous parla alors d'une famille, la famille Boulanger,qui rêvait d'avoir des enfants mais n'avaient pas réussi à en avoir et étaient désormais trop agés. Elle nous donna leur adresse pour que nous puissions aller les voirs.
Le lendemain matin, il devait être dix heure, nous sommes partis Henri et moi à l'adreese donnée par Michelle a veille. Nous sommes arrivés devant une assez grande maison en colombages. On s'approcha timidement de la porte rouge et l'on toqua. Quelques secondes plus tard, la porte s'ouvrit sur une femme quarentenaire. Je me rappelle que le sourire qu'elle me fît à cet instant m'enleva toute la peur qui m'habitais quelques minutes auparavent. C'est alors rassuré que je réussi à lui expliquer la raison de notre venu. Après mon explication cette femme pourtant inconnue de nous il y a à peine une heure nous pris dans ses bras et versa même des larmes. Elle nous dit alors qu'elle voudrait beaucoup nous accueillir, mais qu'il fallait qu'elle demande à François, son mari, la permission. Pour qu'elle nous accepte et ne doute pas Henri lui a dit que nos parents étaient morts assassinés alors qu'ils étaient en ballade à Paris. Nous attendâmes l'arrivée de François jusqu'à seize heure. Il eu, à notre plus grande joie, la même réaction que sa femme.
Henri et moi étions assez timide, je me souviens que nous ne savions pas comment nous comporter, car il est vrai que nous avions reçu la meilleure éducation et qu'ils auraient trouvés cela bizarre de nous voir si bien éduqué. C'est à partir du premier jour de notre arrivée dans notre nouvelle famille que Philippe et moi avions donc décidés de complètemnt effacés la période de notre vie avant notre fugue. Même entre nous nous en parlions très rarement.
Philippe avait dix ans et moi aussi alors nos parents d'adoption nous ont inscrits à l'école St Louis qui était situé dans le village voisin. Marguerite n'allait pas à l'école mais aidait sa mère à la maison quant à Marie-Gabrielle nous l'emmenions, Henri et moi, tous les jours chez Madame Bernadette, qui s'occupait très bien d'elle sans demander quoi que se soit en échange. Henri et moi avons adoptés leurs nom de famile et étions donc devenus Henri et Jean Boulanger.
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