Sortis de leur bus qui les a emmené à Cannes, Kevin et Louis se dirigent vers le fameux boulevard de la Croisette. À leur grande surprise, beaucoup de monde y est rassemblé.

— Qu'est-ce qu'il se passe ? questionne Louis.

— Aucune idée, lui répond son ami. Viens il y a un stand là avec des bouteilles d'eau, on va demander.

Un homme tout enjoué, leur explique la situation.

— C'est le marathon des Alpes-Maritimes, les garçons. Les coureurs sont partis de Nice. Le départ était sur la promenade des anglais et se termine ici, sur la Croisette. Ils parcourent un peu plus de quarante-deux kilomètres nos champions !

Kevin et Louis s'éloignent de l'homme en le remerciant. Ils décident d'aller sur la plage, loin du rassemblement.

— Mais c'est pas possible ! Un marathon aujourd’hui ! s'énerve Louis en donnant des coups de pieds dans le sable. T'as vu ce monde ? Autant chercher une aiguille dans une botte de foin !

— Je ne comprends pas. Sur le message il était écrit que Tristan se trouverait ici, sur ce boulevard. Quelque chose nous a échappé, se désole Kevin.

Il examine la foule quand un tissu blanc attire son attention.

— Louis regarde ! hurle-t-il. Il y a écrit « Tristan » sur cette banderole ! Allons voir !

— C'est peut-être juste une coïncidence, répond son ami en le suivant à bout de souffle. Le prénom d'un coureur.

Ils arrivent tous deux près du drapeau, accroché à un arbre. Ils arrivent à le détacher et le retourne.

— J'en était sûr ! s'exclame Kevin.

À l'arrière est noté cette phrase :

« Fou-rire au clapet des estivales »