L'Affaire
Louange au guerrier admirable
Toi, ô nouveau-né !
Des cendres de tes ancêtres, tu t’es élevé
Brandissant l’épée, tu as secoué de toi la vieille poussière
Maintenant préparé au jour d’une terrible guerre !
Ardente ! a été ta fougue, grandiose fut ta victoire !
Revenant rassasié d’un festin de gloire
Tu as dévoré l’Ennemi, à présent englouti dans le néant
Qu’ils retiennent ton nom, ô guerrier éclatant !
Monstrueux ! aux yeux de l’adversaire, mais angélique
Pour le cher peuple chérissant cet être authentique
Mais de tous aucun ne niera, ni ne mentira
Noble créature ! par qui le roi désormais jurera !
Arête tranchante ! entre la lumière et les ténèbres
Neutre alors seras-tu, de la peau du zèbre
De cette alliance, tu ne te couvriras nullement
Terribles actions louables seront-elles éternellement !
Puisses-tu mettre ta valeureuse vie en offrande
Pour qu’au centuple la providence te la rende
Sur cette terre les mortels ne te rabaisseront
De ton existence, tes frères te glorifieront !
À jamais
Tu seras au sommet !
Sèla
Le drapeau blanc de la nation se leva, et les voix enjouées des hommes se turent. La louange ainsi s'acheva. C'était le début d'une grande aventure. Celui d'un nouveau roi à son couronnement. Mais montant au trône, tiendra-t-il sa promesse indéfiniment ?
Premier vœu : Ton peuple, tu aimeras et soutiendras. De tout ton cœur, de toute ta force. Durant ta vie entière, jusqu'à ce que la mort l'emporte.
- J'en fait un honneur ! Moi, roi de Cayhën !
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