Chapitre 3 : Calme ? Pas vraiment...
En entrant dans la maison, j'ai découvert ce qui est dorénavant mon nouvel intérieur, sans vraiment savoir si j'y resterai longtemps. J'entre dans la pièce et y pose mes affaires. La maison est ni petite ni grande, le milieu parfait, il y a une petite cheminée, une petite table, et, dans une autre salle, un lit, une armoire. Une porte donnait sur la salle de bain. La maison a un air rustique et vieux, mais accueillante et bienveillante. Je me déshabille et vais me coucher. Malgré cette agitation, j'ai réussi à m'endormir. Mais malgré ce qui commence comme une nuit paisible, une agitation inquiétante m'a réveillé. Les gens criaient et les pleurs des enfants se faisaient entendre à travers les murs. Ni une ni deux je me leva et me changea en vitesse. Quand je suis sortie de ma maison, l'enfer était déjà à mes portes. Les flammes sont en train de dévorer les maisons, les champs et même les habitants malchanceux se font dévorer par les flammes. Les enfants courant dans les champs ont disparu, remplacés par les parents les tenant par la main et les cris que ce soit des enfants, des adultes ou des animaux, tous paniquent et courent le plus vite possible. Je reste quelques secondes à voir ce spectacle. Les flammes s'approchent et je commence à courir. Je me retourne et vis une ombre derrière les flammes. J'aurais aimé savoir ce que c'est, mais le temps manque. Je continue de courir hors du village. Arrivé dans les montagnes je me stoppe, et observe la scène. Les habitants en pleurs, et quelques personnes envoient de la neige, en espérant un effet, mais, ça ne marchait pas, après plusieurs tentatives infructueuses, les habitants perdent espoir. Moi-même, fut confronté à la réalité. Il y a des choses qu'on ne peut pas changer, malgré le courage et la motivation. Attristée par ces pensées, je me réfugie dans une petite forêt, en espérant que les flammes ne viendront pas jusque là. En regardant le ciel, je vois des colonnes de fumée s'élever dans le ciel sombre. Je m'asseoie, contre un arbre, entendant à peine les cris et les pleurs des adultes ou des enfants, profitant du bruissement calme des feuilles dans les arbres, des sapins couvrant presque intégralement le ciel, brillant légèrement grâce à la lueur de la lune et des rares hiboux qui hulule. C'est toujours a cet instant que les souvenirs reviennent.
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