2. Triolisme et culture G

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Je fixe Ryan qui m’adresse un sourire d’innocent du village.

- Ben, qu’est-ce que vous foutez, bande de bâtards ?

Toujours souriant, le beau gosse me demande :

- À ton avis, quel est le dernier grand rôle d’Al Pacino ?

Le temps de retrouver mes esprits, je rétorque :

- Pour moi, c’est Heat de Michael Mann dans le rôle du flic médecin urgentiste.

- Médecin urgentiste ? s’étonne Ryan, le front plissé.

- Ben ouais, dans le film, il y a une fameuse scène où Al Pacino ramène sa fille qui a fait une tentative de suicide aux urgences. Avant de la laisser au personnel médical, il leur donne les instructions pour la sauver. Après, selon moi, son meilleur rôle reste Serpico. Allez, à égalité avec Michael Corleone. C’était l’époque où son jeu était sobre et où les personnages qu’il incarnait avaient une humanité normale. On pouvait facilement se mettre à leur place. L’avant Scarface, quoi.

À travers mes cuisses, Ryan consulte Russel du regard :

- Qu’est-ce que tu en penses ?

- J’en pense que son anus est à point, grommèle le barbu.

Et me plaquant contre une armoire, il plante son dard dans mon fondement.

Restant à terre, Ryan se glisse entre le meuble et moi et se resserre de la tarte aux poils (depuis mon aventure désastreuse avec Brad, terminé les rasages intégraux !). Je hurle. Une pluie de playmobils baiseurs me tombent sur la gueule tandis que Gladiator se déchaîne, projetant à un rythme effréné son souffle chaud et chargé d’alcool sur ma nuque.

- Enculé, qu’est-ce que tu es dur !

- C’est toi l’enculée, pute !

Lâchant un cri bestial, l’homme s’immobilise, sa bite en béton toujours dans mon cul. Je sens son gros bide poilu pesant de tout son poids sur mon dos (l’homme a-t-il volontairement grossi pour les besoins du film en cours ? Ou bien suit-il la même pente savonneuse que Marlon Brando à la fin de sa carrière ?). Pause.

Ryan se redresse lentement et pose ses lèvres sensuelles sur mon ventre puis sur mes tétons. Nos langues se mêlent. J’empoigne son manche long et perforateur. Sa main douce cajole ma gorge, nos yeux se font l’amour. Je le masturbe doucement avec des mouvements suggestifs de bouche. Ses doigts effleurent mes lèvres. J’en avale un, l’index.

- Par quoi peut-on dire que Peter Jackson a été rigoureusement fidèle à l’œuvre de J. R. R. Tolkien ? m’interroge-t-il soudainement.

Ma main s’immobilise sur son sexe.

- Euh, tu peux répéter la question ?

- Pfff... Quel est le message fondamental que voulait délivrer J. R. R. Tolkien dans le seigneur des anneaux et que Peter Jackson a magnifiquement rendu ?

- Tu veux dire le message caché ou celui officiel ?

- Réponds ! me fait Gladiator en me donnant un coup brutal dans le derche.

- Bien alors je vais pencher pour celui sous-jacent : Tolkien qui était un petit gros s’est représenté dans son œuvre sous les traits de Sam. À ses yeux, c’est lui le véritable héros de cette quête épique puisque, grâce à lui, Frodon parvient à détruire l’anneau maléfique. Seulement, malgré son dévouement, il reste dans l’ombre. Personne ne le félicite. Dans sa trilogie, Peter Jackson a bien mis en relief le cœur et le courage énormes de Sam. Plusieurs scènes le montrent, notamment dans le dernier volet, où il sauve à plusieurs reprises la vie de Frodon. Mais, comme dans le livre, c’est le hobbit mignon qui récolte tous les mérites. Ainsi, il est sous-entendu que même s’ils sont bons et accomplissent des exploits, les petits gros seront toujours mal considérés.

- Eh bé, souffle Ryan comme si je l’avais mis échec et mat en moins de dix coups.

Baissant les yeux, je suis contente de constater qu’il ne s’est pas ramolli.

Je baisse l’échine et goûte son gland. Hum, c’est sucré, mélange de groseille et de thé vert avec un soupçon de noix de coco. Ainsi, la rumeur disait vraie : Ryan adorait la faire macérer dans toutes sortes de préparations.

En signe de confirmation, j’engloutis son chibre savoureux.

Émoustillé par cette fellation, Russel bande plus fort. Cependant, il sort son membre de mon cul... Pour le remettre comme un bourrin au même emplacement.

Mes ongles se plantent dans les abdos sculptés du chauffeur taciturne. J’ai mal et c’est bon. Les mains puissantes de mon bourreau empoignent mes hanches. Bruit d’un mollard qui atterrit à ma gauche. Puis l’enculage se met en route, première, deuxième, troisième... On est sur la voie rapide et on double !

Malgré ma volonté de pomper Ryan, je suis obligée de reprendre mon souffle ! Ce n’est pas un humain qui me lime, c’est une bête en rut ! En moi, tous mes organes bougent ! J’ai le cœur qui se cabre, le cerveau qui tourne ! Mes yeux se brouillent ! Je pleure et jouis !

Pas le temps de dire ouf que Ryan se positionne derrière moi. Russel se retire et gare sa bite sous mon nez (créneau laborieux vu le gabarit du véhicule). Je le saisis par le cou et le serre fortement. L’homme approuve en lâchant un rot satisfait.

Pendant ce temps, Ryan emprunte le passage à l’avant. Contrairement à son collègue, il y va en douceur. Du moins au départ. Après que sa queue ait fait sa reconnaissance, il ondule en coups longs et incisifs. Puis il mitraille à l’aveugle.

Mes doigts se crispent sur le manche de Russel dont les yeux écarquillés flamboient. Je sens une pression sur mon bras... Son chibre... C’est de lui que ça vient ! Merde, ce con profite du ramonage fougueux de son pote pour me défier à la bite de fer ! S’il croit qu’il va me battre facilement, il se fourre le doigt dans l’œil !

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