La vie
Les passants perplexes contemplaient ce spectacle que le vent leur offrait. La chevelure au vent, Marion se hissa, tête baissée, lentement. La toile qui l'entourait s'évapora sans bruit laissant derrière elle des pétales d'un blanc scintillant. La brise se mit à souffler, souffler, souffler de plus en plus fort. Les pétales se mirent à s'agiter dans tous les sens, de plus en plus vite tout autour de Marion. Le vent s'arrêta. Les oiseaux retrouvèrent leur voix et chantaient. Les passants reprirent leur chemin. La vie recommençait.
Marion debout. Silencieuse regardait le spectacle de la vie. Ces passants qui marchaient. Ces oiseaux qui gazouillaient. Elle était redevenue une invisible de la rue. Elle prit sa tête entre ses deux mains. Passa ses doigts dans sa chevelure et se mit à hurler.
Là on entendit " Coupez".
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