V. Lettre de
Tu ne liras jamais ces mots
Car moi qu’un de tes regards suffit à me ramener à la vie
Je suis bien trop peureux
Et pourtant j’écris car il me le faut !
Rosemary Seraphin…Aah ! Rosemary…
Ta longue tresse rousse est une tentation trop cruelle pour moi
Que ne donnerais-je pas pour pouvoir la caresser
Hélas je ne puis te soutenir ton regard rouge
Flamboyant comme les feux d’artifices
Mais également brûlant comme la lave
Et tes cheveux libéré virevoltant au vent sont comme la flamme qui embrase mon coeur…
Encore aujourd’hui
Ta voix et ton salut doux et élégant
Ta démarche légère et angélique
Tous ces grands esprits qui ont quitté leur tombe
Pour ton âme si riche
Tes mots si fins
Tes rires résonnant comme une goutte d’eau tombée dans un lac
Aujourd’hui encore tu brilles
Par ton esprit
Ta beauté
Ta personne si raffinée
Et pourtant si humble
Pourquoi donc es-tu enfermée ?
Pourquoi le monde t’a-t-il doté d’un être aussi monstrueux
Que ton oncle le Bas Citoyen
Comment toi
Si belle et intelligente
Peut-elle partager le même sang que cet être rustre et cupide ?
Pourquoi donc a-t-il fallu
Si c’est pour vivre avec un tel geôlier
Que le monde cruel t’arrache tes biens aimés parents ?
Sans toi l’Académie serait bien morose
Sans tes réflexions
Sans tes questions osées au professeur
Cet être aigre au nez pincé et sec comme une tige
Qui se prend pour le roi de son amphithéâtre
Sans tes conseils illuminés
Sans ton regard bienveillant comme celui d’une mère et d’une sœur
Combien d’entre nous auraient sombré ?
Je te vois le nez dans les livres
Politique
Herbologie
Économie
Technologie
Magie
Magitech
Histoire
Langue
Littérature
Géographie
Art
Sciences
Et Psychologie
Quand comptes tu stopper ton ascension ?
Ton regard grave devant les lettres et les équation me fait peur
Effrayé en te voyant ton âme s’éloigner
Toujours plus loin de la même pauvre et fainéante
Je me rappelle ce jour
Où tu défendit une camarade et amie
Ta voix perçante et sévère
Ta présence écrasante et tes pas toujours avançant
Ceux de ton adversaire toujours reculant
Penaud et muet
Toi défendant cette amie fille de Basse-Ville
Tremblant et peinant à prouver sa valeur
Prouver qu’elle était une bonne personne
Toi défendant ceux qui ne cessent de pêcher
Tendant une main salvatrice vers eux
Une chance d’être bon
Comme tes ancêtres
Créateur d’Intra
Ce regard terrible
Foudroyant
Je m’en souviens encore
Et je n’ai pas de doute
C’est bien de ce regard
Doucereux comme le vin
Et Mortel comme le poison
Dont je suis tombé amoureux
Rosemary Seraphin
Lady Seraphin
Lady au cœur de Mercure
Beau et Mortel
Ah belle Lady
Je t’aime
Et je souffre de ne jamais pouvoir te le dire
Très joli lettre M. Medenar mais
malheureusement insuffisante pour ravir le cœur
d’une demoiselle je le crains
des efforts sont à fournir…
surtout au niveau du courage
Et avant de me traiter d’être « aigre au nez pincé
et sec comme une tige Qui se prend
pour le roi de son amphithéâtre »
veuillez me rendre une copie avec
des équations magitech correctes
je vous rappelle que c’est vous qui
souhaitez devenir Magicien…
PR. Tregaldar
PS : Si vous voulez VRAIMENT que Miss Seraphin ne lise
JAMAIS ceci faîtes au moins l’effort de ne pas le jeter en
cours…Vous étiez aussi louche que son oncle…
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