En attendant le bus...

Moins d'une minute de lecture

J’aime voir la cité, s'éveillant au matin

Lorsque la brume encor fait s’attarder les rêves

Lorsque la paix encore imprégne les jardins

Lorsqu'on peut croire encor qu’un jour nouveau se lève.

L'âcre souffle des bêtes aux faissaux bien trops forts

Plisse les yeux badaux, la face de la lune,

Enfume l’air ambiant en prenant son essor,

Et m’étouffe en passant sans politesse aucune.

Postée sous la paroi, à la lueure sale,

J'attends, le coeur confiant, ce qui m'emmenera,

Livres, sac et cahier, ce savoir triomphal,

Gisent seul à mes pieds, trops écrasants pour moi.

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 4 versions.

Vous aimez lire Charlie Russel ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0