En attendant le bus...
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J’aime voir la cité, s'éveillant au matin
Lorsque la brume encor fait s’attarder les rêves
Lorsque la paix encore imprégne les jardins
Lorsqu'on peut croire encor qu’un jour nouveau se lève.
L'âcre souffle des bêtes aux faissaux bien trops forts
Plisse les yeux badaux, la face de la lune,
Enfume l’air ambiant en prenant son essor,
Et m’étouffe en passant sans politesse aucune.
Postée sous la paroi, à la lueure sale,
J'attends, le coeur confiant, ce qui m'emmenera,
Livres, sac et cahier, ce savoir triomphal,
Gisent seul à mes pieds, trops écrasants pour moi.
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