Une fête qui tourne mal
[EXERCICE D'ECRITURE - Inspiration à partir d'une image donnée]
Cette jeune fille a commis une très grosse bêtise. Racontez-nous son histoire telle que vous l'imaginez.
xXx
Anaïs était une fille modèle, un exemple pour tous. Toujours bien coiffée, bien habillée, première de sa classe, fille populaire, Pompon Girl, Reine du bal. Un jour, elle décidait d’organiser une fête dans ce vieux manoir des Huntington. Une bâtisse abandonnée depuis des années, réputée pour être hantée, ce qui tombait plutôt bien car c’était bientôt Halloween ! C’était une immense maison, un gigantesque parc entourait la demeure avec des arbres sans feuilles, quelques tombes par-ci, par-là des ancêtres, un ancien labyrinthe, une balançoire abandonnée, des gargouilles ornaient le passage d’entrée en pierre claires que la mousse commençait à envahir, tout comme les anciennes grilles.
Elle poussait le portail qui hurla un grincement long et ténébreux. Comme la plupart des jours à cette époque de l’année en Ecosse, il y avait un épais brouillard. Elle franchissait la lourde porte d’entrée pour arriver dans un hall. Des tas de toiles d’araignées pendaient dans les coins, une épaisse poussière grisâtre recouvraient tout, les vieux meubles étaient recouverts de linges banc. La jeune fille se disait que c’était l’endroit idéal. Elle préparait l’endroit pour la fête avec quelques amies. En animation, elle prévoyait un jeu de Ouija, une voyante qui tire les cartes, des musiques dignes des plus grands films d’horreurs, et du ponche. Durant la préparation, des objets disparaissaient pour réapparaître plus loin. Les filles n’y prêtaient pas d’attentions.
Les premiers invités arrivaient, prenant place dans les sièges recouvert de draps blancs déguisés en Dracula, Franck Einstein etc. D’un coup, des chaises se déplaçaient seules. Les convives criaient de surprise puis rigolaient trouvant les animations très réussies. Les filles, elles, avaient vraiment peur car elles savaient que ça n’était pas prévu.
Elles décidaient donc d’aller fouiller la maison. Arrivées dans une chambre, une jolie poupée attirait leur attention. Elles la prenaient, la complimentaient. Quand soudain, la poupée leur répondit « Merci, vous aussi les filles ! ». Elles laissaient la poupée tomber, le visage de celle-ci se fissurait. Elle se redressait tout en continuant : « Ce n’est pas très gentil de me laisser tomber ! Vous voulez jouer avec moi ? ». Les filles s’enfuyaient vers la porte qui se claquait juste devant elles. Des bruits de petite fille se faisaient entendre, des rires, des pas qui courraient. Anaïs essayait encore d’ouvrir cette satanée porte, qui s’ouvrait enfin !
Elles couraient Jusqu’au hall, personne ne semblait perturbés. Des gens jouaient au Ouija. Anaïs allait leur dire d’arrêter mais trop tard, la lumière se mit à clignoter, les bougies s’éteindre, tout comme la musique. Seuls les bruits de la petite fille se faisaient encore entendre. La lumière se rallumait comme par magie. La poupée était là, assise sur la planche de Ouija. Les convives commençaient à avoir peur. Certains tentaient de prendre la poudre d’escampette lorsque la porte d’entrée se fermait brusquement en claquant. Ils étaient pris au piège.
Ed Warren étant présent à cette soirée, recruté par l’agence immobilière qui souhaite exorciser la maison dans le but de la vendre, sorti sa bible et une croix et commença l’exorcisme. La bête commença à retourner tous les tableaux, tous les meubles, hurla à la mort avant de disparaître dans le feu de l’enfer. Chacun rentrait chez lui avec des suivis psychologiques apportés par les équipes d’urgences arrivés sur place.
La maison ne fût pas vendu, ni détruite mais scellée. Plus personne n’y met les pieds.
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