Ne plus se mentir
— Jamais je n’y arriverais chérie. J’adore baiser et frapper…j’assume cette part de violence mais j’ai tué ! Je l’ai tué !
— Tu as pensé à ton frère ?
— Il me hante à nouveau ! Comment veut tu que j’y arrive !? La boxe, la coke, te baiser, les frapper, rien ne suffit à le faire disparaître !
— Il ne reviendra pas, il est mort, tu l’as tué.
— Il l’a tué !
— Elle ne reviendra pas et j’en suis désolé. Mais tu m’as moi, notre puce et même ma mère. On vit bien, nos entreprises fonctionnent bien l’essentiel est là.
— Tu as raison.
— C’était comment du tuer ?
Je la repousse perturber face à son sourire. Comment lui répondre ? Elle le sait que je n’ai pas aimer ça !
— Chérie, je…
— Tu n’as pas aimer ? Raconte-moi !
— M’enfin ! Qu’est-ce qui t’arrives ? Ce genre de cas extrême te rend malade ! Et moi aussi ! J’ai vu mon frère pour accomplir ma mission puis j’ai vu un corps taillé comme un cochon, nue, égorgée. Elle m’a supplié ! J’aurais pu l’aider, essayer de trouver de quoi la soigner !
— Elle l’a mérité.
— Non ! Non !
Je me lève en panique en tournant en rond. Elle me fais peur, je ne sais plus si je rêve ou pas. Je file dans la salle de bain me rafraîchir l’esprit. Elle arrive pour m’enlacer et toujours flippante, elle m’annonce :
— Bien que tu as vu ton frère, tu as aimé.
— Violette…
— Une femme est soumise à son mari. Tu l’as bien puni et je veux que tu t’occupe de cette sentence pour tous les femmes envoyer par Niros. Vince m’a annoncé que tu as étais parfait.
— Je pensais que tu voulais que j’y ailles pour me faire comprendre que ce n’est pas nécessaire. Je te suis plus du tout ! Qu’attend tu de moi à la fin !?
Elle me retourne coquine, embrasse mon torse et s’en va à genoux pour me sucer. Je bande facilement et je me laisse faire. Une fois vider dans sa bouche, elle se relève, pose ses bras autours de mon cou et me répond enfin.
— Je me suis mal fait comprendre et comme tu étais shooter…Je veux te voir heureux. Punir ces petites putes permet de gagner plus facilement de l’argent. Niros a vu un potentiel tant attendu depuis la création de « La prison des femmes », il y a trois ans. Et tu peux même gagner beaucoup plus.
— Chérie…j’ai fait une promesse…je ne suis pas un meurtrier…je…
— Tu m’excite quand tu assassines. Oui, j’ai vu la vidéo donné par Vince grâce à Niros. La justice là-bas ne sert rien d’ici. Et c’est bientôt fini cette mascarade. Tu as réussie à partir en prouvant que tu vas suivre encore quelques procédures. Je t’aime, je désire que tu admette ta vrai nature. Mais pas aux filles de notre école. Tu as enfin des putains qui méritent de mourir. Profite en pour les salir, leurs faire subir tout ce que tu désires. Tu es le Maitre. Mon mari.
— Tu crois ?
— Tu as juste pleurer en pensant à ton frère mais pense à ce quelle mérite. Avoue que tu as aimer la tailler comme une cochonne ?
— Oui…et désolé j’ai pensé à toi aussi un peu.
— On vit dans un pays corrompu en partie avec un réseau caché d’une belle prison parfaite. Elles ne reviennent presque jamais. Amuse-toi.
Un dernier baiser et elle s’en va se coucher. Je me met du temps à réagir avec ma queue à l’air. Je remonte mon caleçon et remet une couche d’eau froide pour effectivement admettre qu’elle a raison. Je n’arrête pas de me voiler la face, de changer de discours, de tenter d’être ce que je suis pas.
Depuis la mort d’Antonia, j’ai changé. Depuis le kidnapping de Violette, j’ai changé. Depuis, la mort de cette pauvre fille, j’ai changé. Je suis bien quand je domine, quand je suis la mort.
Je me couche avec cette idée. Le lendemain, je revient voir Niros qui à une dizaine d’autres filles à me proposer. Et même des non coupables, prises dans des trafics d’êtres humains, qui sont des putes qui ne donne plus satisfaction.
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