Panique

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L’heure passe entre vin dont j’ai du mal à apprécier et des petits gâteaux. Il me questionne plus, j’ai l’impression quand il me force à boire plus. Sa main glisse sur ma cuisse, je frissonne par ses mots doux dans le creux de mon oreille et essaye de le repousser cependant il me menace de mort…Alors, je me laisse malheureusement faire.

Il est plus doux sauf quand il me sodomise. Je ressens comme la première fois toute sa haine. Une fois finis, il m’ordonne de rester en position pendant qu’il caresse mes fesses et boit son verre.

— Tu es bien comme ta mère ma petite salope

— Comment vous la connaissez ?!

— Chut, c’était une pute et j’ai interroger Quentin, un ancien membre. Bien torturer, j’ai tout su. Notamment où vous vivez. Il ne savait pas que j’étais derrière ça.

— Je peux m’assoir ?

Il repose son verre, continue ses caresses puis tout sourire se lève pour me mettre debout et décide de me jeter la tête la première contre la table basse. Elle se brise et je saigne. Cela le fait rire tandis que je pleure sans comprendre. Il sort ensuite une cigarette de sa poche et l’allume.

— Tu comptes m’interroger ? Reste par terre !

— Je…c’est vous qui m’avais dit…

— Tu pensais réellement me croire ? J’avais envie de reproduire dans mon imaginaire, l’histoire de ta pute de mère et le dominateur de père. Tu es bien jolie, j’ai passé de bons moments mais c’est tout. Attend moi dans l’entrée, je vais chercher ta paye pour ton petit cul.

Il s’en va vers l’entrée et je titube un peu. Je saigne encore et de colère, je prend le couteau vu sur la cheminée. Je la cache dans mon dos et l’attend. Il vient de l’étage avec une liasse de billets, se penche sur le guéridon pour prendre une enveloppe et je ne perds pas de temps.

Je le poignarde dans le dos, il arrive à me retourner et on se bat pour récupérer l’arme. Il me frappe et moi aussi. Enfin, j’arrive à saisir à nouveau la lame et le plante dans son cou. Je recule et me relève en panique. Pas aujourd’hui ! Pas comme ça !

Je pleure et me souviens que les caméras tournent sans doute. Finalement, que le tuer n’était pas une si bonne idée ? Surtout ici ! On va faire une enquête et je me retrouverais sous les barreaux ! Quentin ! Il faut que je l’appel ! Je file chercher le téléphone et tape le numéro en vitesse en priant qu’il réponde.

Miracle ! J’arrive à tout lui dire et il me dit de ne pas bouger. Je patiente sur l’escalier, en espérant un mauvais rêve. Enfin, mon sauveur arrive. Il analyse rapidement la situation et d’un mot, exige de l’attendre dans la voiture. Je ne sais ce qu’il manigance et c’est encore long. Il démarre en silence et roule à pleine vitesse jusqu’à chez nous. Après la douche, il m’explique.

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