Epilogue

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Ma mère a arrêter de travailler et éduque mon frère à la maison. Moi, comme j’ai encore l’âme d’une voyageuse, je me remets à voguer à travers toute la France et l’Italie.

Je ressaye de parler à Nathan. Il me répond enfin après une semaine et il est toujours célibataire. Il accepte qu’on se voit à un café et je l’invite.

Le revoir me fait chaud au cœur et je m’excuse de tout le mal que je lui ai fais. Je lui parle de Quentin sans rajouter ma mère.

Il me serre sa main puis m’accueille dans ses bras sans un mot. Il embrasse mon front.

— Je n’ai jamais cessé de t’aimer. Mon cœur est rester pour toi. J’ai continuer de voyager après avoir perdu mon père..

— Je suis désolée…

— Oublie, je te donne une autre chance. Et puis, c’est ma faute aussi. Je n’ai pas penser que ce type était au fond mauvais. Je ne t’ai pas assez protégé.

— Je me suis perdue…. Laisse moi réapprendre à t’aimer Nathan et apprendre à m’aimer.

— Je t’en pris ma belle. Je ne pensais pas que tu voulais me revoir. J’aurais voulu te parler mais j’avais peur d’un refus.

— J’aurais été pas encore prête. Maintenant, je suis comme toi, une voyageuse. Au fait, ma famille est en Italie.

— J’aimerais la revoir, tu penses que ta mère…

— Oui. Je pense. Bien, discutons de toi maintenant. Où tu es allé ?

On retrouve notre complicité et j’oublie tout. Ma mère est heureuse de le revoir ainsi que mon frère. Thad l’emmène pour jouer avec lui au jeux-vidéos. Ensuite, à l’apéritif, Nathan annonce vouloir se casser. Il cherche une formation comme serveur ou bien rester dans sa passion, le journalisme. Et moi, cela me permet aussi de faire de même. Surtout dans l’art.

Ma mère nous félicite et se met à nous aider. Nathan l’a remercie puis va appeler sa mère. En attendant, il peut dormir à la maison pour changer de son van. Finalement, à la rentrée, on part à Rome pour nos premiers emplois. On se forme arrive à postuler dans un même café restaurant. Après quelques salaires, on loue notre premier appartement et le van reste chez ma mère.

Nous sommes tous enfin en paix et je réussis enfin à mes trente ans, à avoir un enfant. Un fils que j’appelle Mathis et un an après, on se marie. Trois ans plus tard, une fille, Vanessa. Et je leurs enseignent la liberté, le respect, l’amour, le partage et la communication. De belles valeurs en somme.

En attendant qu’ils grandissent, je cache dans la cave, les journaux de mon père et de mon oncle. Et quand ma mère décède à soixante-six ans d’un cancer des poumons, à force de fumer et de s’alcooliser, n’ayant jamais supporter la solitude et ses traumatismes. Mon frère se sent aussi seul et on s’en occupe jusqu’à sa majorité. Et la vie continue.

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