Remerciements

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Chers lecteurs,

À l’heure où ces mots se posent sur cette page, il me semble que je me tiens devant vous comme une Mélinda fictive, celle qui, après de longues années d’obscurité et de doute, trouve finalement un peu de lumière dans l’ombre de ses propres pensées. Tout au long de ce voyage d’écriture, j’ai cherché à comprendre la complexité de l’être humain – ses blessures, ses failles, mais aussi ses espoirs, parfois fragiles, mais toujours présents. Et vous, chers lecteurs, avez été ceux qui m'ont accompagnée dans ce périple.

À l’image de Mélinda, qui se perd dans ses obsessions, dans sa quête de sens et de vérité, moi aussi, en écrivant ce roman, j’ai été parfois emportée par une volonté insatiable de comprendre, de déchiffrer chaque mot, chaque geste, chaque émotion qui naissait sous ma plume. Et tout comme elle, j’ai dû affronter mes propres démons, mes propres peurs, pour finalement arriver à une conclusion. Une conclusion, certes imparfaite, mais pleine d’acceptation. Mélinda, tout au long de son histoire, se cherche, se perd, se trouve, et se perd à nouveau – c’est un processus. Un chemin que nous empruntons tous à un moment ou à un autre.

Je pense que, comme tous mes personnages, nous avons tous des fragments de nous-mêmes que nous avons laissés derrière, des morceaux de notre histoire que nous devons apprivoiser. Et vous, chers lecteurs, en lisant ces pages, avez accepté de vous perdre avec moi et de vous retrouver avec moi. Vous avez accepté de suivre des personnages qui, dans leur souffrance, cherchaient à guérir, à se comprendre, tout comme moi, à travers l’écriture, je cherchais à comprendre ma propre quête.

Leurs parcours est celle de la douleur, du regret, mais aussi de l'espoir que, parfois, on peut accepter son propre chemin sans attendre une rédemption parfaite. C’est la même route, que j’ai parcouru en écrivant, en recherchant un sens, en cherchant à comprendre le poids du mal, de la souffrance, mais aussi le poids de la guérison. Ce n’est pas une fin triomphale, c’est une fin où, je m’avoue vaincue par l’ampleur de ce que nous devons porter, mais en même temps, je trouve une paix dans l’acceptation.

Alors, à vous, qui avez pris le temps de suivre cette histoire, je vous adresse mes plus sincères remerciements. À l’image de Max, à travers ses souffrances, il m’a appris que l’on peut trouver la paix non pas en fuyant nos démons, mais en les affrontant. Et vous, chers lecteurs, en lisant, en partageant ce voyage avec moi, vous m’avez permis de trouver un peu de cette paix (Et oui)

Ce livre, ce projet, cette quête que j’ai poursuivie, c’est aussi la vôtre. Parce qu’au fond, nous sommes tous à la recherche de réponses, à la recherche d’un sens à nos vies, et parfois, tout ce que nous avons, c’est le simple fait d’accepter notre propre cheminement.

De plus, je reprécise ceci :

Mais il ne faut jamais perdre de vue qu’il n’est jamais question de glorifier, d’excuser, ou de justifier les actes répréhensibles que l’on pourrait y trouver. Aucun crime, aucune violence, aucun abus ne mérite d’être banalisé ou embelli.

Tout au long de ce récit, je me suis efforcée de montrer l’ampleur du mal, de la douleur et des conséquences des choix humains. Mais cela n’a jamais eu pour but de minimiser leur impact ni de les traiter avec complaisance. Il s’agissait, avant tout, d’essayer de comprendre pourquoi certains choisissent ce chemin, d’explorer les profondeurs de l’âme humaine, sans pour autant cautionner les actions mauvaises qu’elle peut engendrer.

Mon intention n’a jamais été de glorifier la souffrance, ni d’installer une forme de fascination morbide autour de personnages qui, en dépit de leur humanité, ont pris des décisions irréparables. Je crois fermement que la justice, qu’elle soit divine ou terrestre, doit toujours être présente pour rappeler que certains actes n’ont pas de justification, qu’ils ne peuvent être excusés, et que chaque action, même la plus sombre, doit être confrontée à ses conséquences.

À travers ce livre, je veux ouvrir un espace où la question de la justice se pose, où la souffrance, même quand elle semble inévitable ou incompréhensible, ne doit jamais être traitée comme une norme ou une fatalité. Il est essentiel de se rappeler que, même face à l’adversité, la justice, la responsabilité et la rédemption restent des valeurs fondamentales.

Je vous remercie d’avoir pris le temps de lire, de réfléchir et de vous confronter à ces idées. C’est un dialogue qui va bien au-delà des pages de ce livre. C’est une conversation qui nous invite tous à examiner ce que signifie être humain, et à prendre position face aux injustices, aussi petites ou grandes soient-elles.

Avec toute ma reconnaissance et mon admiration.

            

               Ps : Dernières hommages

À Zoé, Diane, Lorie, Jeanne, Garance, Alba, Jade, Louise, Alice, Manon

À vous, les âmes brisées,
Les ombres d’un passé que vous n’avez pas choisi,
Vous portez la souffrance mais aussi la force de celles qui résistent,
Chaque pas que vous avez fait a laissé une trace,
Non pas de douleur, mais de courage.
Adieu, mes chères filles,
Puisse votre avenir être plus lumineux que ce que vous avez connu.

À Violette, Max, Quentin, Noé, Eléonore, Thad, Mathis, Vanessa, Nathan, la mère de Violette, Vincent et Mélinda

À vous qui avez croisé la douleur et la rédemption,
À ceux qui ont fait des choix, parfois sombres, parfois lumineux,
Vous êtes les témoins d’un monde déchiré, mais toujours vivant,
Violette, dans ta quête de vérité, tu as trouvé ta force,
Max, même dans la tourmente, tu as cherché l’amour, Noé, à jamais dans les ténèbres, souvient de la note de guitare avec ton frère
Quentin, tu avais pourtant du courage, pourquoi l’a tué brisé pour la passion du Mal ?
Éléonore, Thad, vos ombres se mêlent aux nôtres, mais peut-être vous détacherez-vous du passé,
Mathis, Vanessa, vous avez cherché à guérir là où d’autres ont été brisé,
Nathan, toi, porteur de secrets, ton silence parle plus que tout,
La mère Violette, toi qui as tout donné et oser brandir le bouclier
Vincent, dans tes silences, tu as aimé, mais peut-être trop tard,
Mélinda, toi qui t’es perdue pour mieux te retrouver.
Adieu, à chacun de vous,
Vos choix, vos erreurs, et vos luttes nous rappellent ce que signifie être humain
Que la paix vous trouve dans la tourmente.

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